Face au ras-bol fiscal de ces derniers mois, se pose la question des impôts locaux dans les mairies.
On peut stabiliser voire réduire les taux des trois impôts locaux tout en ayant une stratégie d’investissement. Grâce à une gestion rigoureuse, une mairie peut sans recourir à des augmentations d’impôts, stabiliser son épargne malgré la baisse drastique des dotations de l’Etat.
Attaché à ma commune de Saint-Leu, je regrette les hausses d’impôts successives depuis 2008 sur le dos des contribuables Saint-Leusiens qui subissent de plein fouet la mauvaise gestion communale.
Je pars du principe que l’impôt est la dernière variable d’ajustement d’un budget. Les restrictions budgétaires à tout niveau imposent une gestion financière de plus en plus fine.
Je considère que le pilotage budgétaire débute par une définition pertinente des objectifs politiques et organisationnels, notamment l’optimisation du fonctionnement des services ou des équipements. Un pilotage budgétaire efficace doit se faire à travers le plan pluriannuel des investissements.
Je préconise également la mise en place d’un service de contrôle de gestion en développant une série d’outils, parmi lesquels l’évaluation des politiques publiques. A titre d’exemple, je pense à l’évaluation du coût de la politique culturelle en ciblant plus particulièrement le coût des manifestations et des événements.