Pour faire face à la crise sanitaire, aux conséquences des deux mois de confinement et afin de limiter les effets de cette crise économique et sociale, l’État a mis en place trois dispositifs majeurs, au-delà des mesures sanitaires :
– La nationalisation des salaires par le dispositif de chômage partiel, soit plus de 25 milliards d’euros, dispositif moins généreux à partir du 1er octobre 2020.
– Les prêts garantis par l’État (P.G.E.), dispositif exceptionnel qui permet de soutenir le financement bancaire des entreprises, à hauteur de 300 milliards d’euros, en cours jusqu’au 31 décembre 2020.
– Le plan de relance de 100 milliards d’euros, dont 1,5 pour les Outre-mer. Nous attendons les arbitrages et ventilations officiels. La vigilance est de mise, en particulier pour lutter contre la précarité et la pauvreté qui se sont aggravées durant cette crise qui perdure.
Beaucoup d’entreprises qui ont été en cessation de paiement entre le 13 mars et le 23 août 2020 ont eu un sursis de 45 jours pour leur demande de conciliation, de redressement ou liquidation judiciaire… La limite est fixée au 7 octobre 2020, soit dans 24 jours à peine ! À cela il faut rajouter un endettement insurmontable à venir et une incapacité pour un grand nombre d’entreprises à rembourser les P.G.E. à partir de 2021.
La deuxième vague sera bien économique et sociale.
Le jour d’après sera terrible pour beaucoup d’entreprises et de structures associatives.
Par ailleurs, les Gilets Jaunes ont repris leur mouvement de grève.
Plusieurs mouvements sociaux se préparent. Demain, plus que jamais, il faudra vivre autrement, plus simplement, produire et consommer différemment, être courageux et surtout solidaire.
Pour nos élus locaux, le plus dur commence. Faire de la politique autrement devient une nécessité !
La candidature de Patrick Serveaux, assisté d’Aline Murin, s’inscrit dans ce contexte de crise, pour agir ensemble avec plus d’humilité et d’humanité. »