Revenir à la rubrique : Communiqué

Tribune libre : « Rendez-nous notre vie » par Le Collectif Covid Médecins 974

Décrié par de nombreux professionnels de Santé, le Collectif Covid Médecins jette un nouveau pavé dans la mare. Selon eux, la crise sanitaire ne justifie pas les mesures liberticides qui en découlent.

Ecrit par Zinfos974 – le jeudi 14 janvier 2021 à 13H43

La Tribune libre:

 

RENDEZ-NOUS NOTRE VIE

Un membre de ma belle-famille âgé de 78 ans, en pleine forme, a été testé positif à un test RT-PCR il y a deux mois, pratiqué à titre systématique pour une intervention prévue il y a six mois et rendue impossible devant le contexte sanitaire. Cet homme était en pleine forme et, je vous rassure, l’est encore. Il voit peu de monde. Il s’occupe de son jardin et de ses champs malgré son âge ce qui le maintient en forme. Il a dans sa famille pas mal de médecins dont moi, médecin du collectif Covid-19.

Parmi les individus en général, il y a ceux qui pensent linéaire, représentant la majorité et ceux qui pensent latéral, une petite minorité. Les premiers adhèrent en général au discours officiel dominant et ne remettent que rarement en cause les principes édictés par les instances supérieures. Cela est dans l’ordre des choses et permet un fonctionnement social serein et efficace à la condition que lesdites instances supérieures ne dysfonctionnent pas.

En effet, nous avons vu, dans l’Histoire récente, par exemple lors de la deuxième guerre mondiale en France, qu’adhérer au discours dominant en ne remettant rien en cause de son fonctionnement pouvait amener à des conséquences fâcheuses et que, finalement, l’Histoire a donné raison à ceux qui pensent latéral et voient les choses autrement en n’adhérant pas systématiquement à la doxa de la hiérarchie ou des gouvernants. Il va sans dire que la majorité, qui pense linéaire, ne comprend pas toujours le fonctionnement de ceux qui pensent latéral et très souvent s’y oppose de façon frontale car cela remet trop en question leur mode de pensée et donc leur confort de vie.

La petite minorité de ceux qui pensent latéral, se fait donc toute petite et a appris, avec le temps, qu’il était préférable de rester cachée et que les déductions de ce mode de fonctionnement ne devaient pas être verbalisées même si ces déductions sont exactes et peuvent profiter à la majorité. « Et pourtant elle tourne » avait dit Galilée en 1633 à la sortie de son tribunal inquisitorial qui lui avait proposé de choisir entre le fait de renier que la terre tournait autour du soleil ou la réalité bien tangible d’être brûlé vif. Son choix, fort judicieux, fut celui de renier ses propos et donc de rester en vie. Il fallut plus d’un siècle pour que la publication de ses travaux soit autorisée avec la mention « fonctionnement supposé « et il fallut trois siècles et vingt-neuf années pour qu’il soit réhabilité par les instances qui l’avaient condamné. Avoir raison avant les autres, c’est donc avoir tort. Et cela peut coûter cher.

Revenons à mon beau-père. Ce qui m’a amené à faire partie du collectif Covid-19 974 est justement que je pense latéral. Et pour cela, moi comme les autres membres du collectif avons déjà été lapidés, ou un équivalent, puisque le Conseil de l’Ordre nous a convoqué pour demandes d’explications à notre pensée latérale. Il est difficile d’expliquer que l’on est et que l’on naît différent. Nous le fîmes pourtant et nous espérons avoir été entendus.

Mon beau père donc. Il y a beaucoup de médecins dans sa famille mais je suis le seul à lui avoir dit qu’il s’agissait probablement d’un faux positif étant donné son mode de vie, le contexte et le fait que les tests RT-PCR avec un CT (Cycle Threshold) supérieur à 40 comme en France n’ont aucune valeur prédictive. Et cela que ce soit sur un contact éventuel avec le virus mais aussi sur le statut malade-pas malade. Je l’ai donc rassuré et lui ai dit qu’il était inutile de tester sa femme comme de subir une procédure d’éviction, éviction qui était de toute façon son mode de vie habituel à la campagne…

Remarquons que les nombreux autres médecins de la famille, dont des universitaires, n’ont jamais remis en cause ce diagnostic, qui n’en est pas un , et qu’ils ont tous été plus alarmistes les uns que les autres recommandant de séparer le mari de la femme sur le champ et de le mettre en quarantaine immédiatement… Il n’y a eu, chez eux, aucune interrogation, aucune mise en perspective de son mode de vie et finalement aucune remise en question du mode de fonctionnement de la crise actuelle. Ce qui prouve que les cordonniers sont les plus mal chaussés…

Mon beau père, fort de mes recommandations a continué à vivre comme il le faisait avant, ne s’est pas séparé de sa femme et ne s’est donc plus inquiété. Sa femme n’a pas été testée, il n’a jamais été malade, sa femme non plus et ils n’ont jamais présenté aucun symptôme. Trois semaines après, conformément aux bonnes pratiques, il a été réalisé chez lui un sérodiagnostic du Covid. Pas de présence d’IgM, ni d’IgG donc sérodiagnostic négatif ce qui implique qu’il n’a pas été au contact de ce virus. Comme la raison au test initial était une petite intervention chirurgicale, un deuxième test fut fait malgré le sérodiagnostic négatif ce qui est, en soi, idiot.

Ce deuxième test fut négatif mais ce n’était pas joué. En effet, du fait de l’utilisation d’un CT supérieur à 40 en France, il est possible d’être testé positif alors qu’on n’a jamais rencontré le virus. Il est même possible d’être testé positif car on a été confronté au virus et qu’on est guéri d’une maladie qui est passée inaperçue. Les laboratoires ne nous renseignant pas sur la valeur du CT, on subit donc des tests dont on ne peut juger ni du caractère discriminant ni de leur sensibilité. Finalement, le bon sens et une approche non partisane sont plus performants qu’une gestion minée par la manipulation mentale, mon beau-père m’en remercie encore.

En 2005, 194 pays ont signé le plan pandémie tel qu’édicté par l’OMS dans le cadre du règlement sanitaire international. Cette signature et l’établissement de ce plan ont fait suite à l’épidémie de SARS-Cov1 de 2002-2003 qui a fait 800 morts au niveau mondial, et dont la gestion coordonnée avait permis, à l’époque, de limiter avec efficacité la propagation de ce début d’épidémie à la létalité redoutable au-dessus de 30 %, en fait 14 % avant soixante ans et 45 % au-dessus. L’un des critères devant, à juste titre enclencher l’application du plan pandémie est un « taux de mortalité surnuméraire ».

La mortalité globale en 2019 était, pour une raison inconnue, particulièrement faible par rapport à 2018 et qu’il serait logique de voir un rattrapage en 2020. Celui-ci apparaît en toute fin d’année 2020. Les courbes de mortalité sont cycliques en fonction des saisons et, pour comparaison, il faut évidemment comparer la même période de l’année précédente sous les mêmes latitudes. En effet, en temps normal, il y a plusieurs pics de mortalité dans l’année . Pas de mortalité surnuméraire globale donc. L’un des critères de la mise en place du plan pandémie disparaît.

L’un des autres critères de la notion de pandémie est celui d’une maladie qui se propage dans le monde et qui touche tous les pays. Ce fut peut-être vrai mais cela ne l’est plus. Taïwan, Singapour, le Kazakhstan, le Sultanat d’Oman, le Qatar, L’Australie pour n’en citer que quelques-uns ne sont plus concernés. Ce n’est donc plus une pandémie mais une épidémie.

Le diagnostic, la surveillance et la contagiosité d’une épidémie ont été de tous temps régis par les postulats de Henlé-Koch édictés en 1890 et revisités en 1980 pour tenir compte des techniques moléculaires. Le premier principe repose sur l’isolation du virus et, ensuite, sur sa contagiosité et l’étude de sa transmission tout d’abord en modèle animal. Il est surprenant que ce modèle qui a toujours été appliqué se soit vu supplanter par le test RT-PCR dont l’inventeur dit qu’il n’a pas été créé pour faire un diagnostic et encore moins pour faire le suivi d’une pathologie.

Le CDC (Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis) dans son rapport du 13/07/2020 qui est en ligne, pages 37 à 39 et qui parle des « limitations de la technique RT-PCR » signale que « ce n’est pas un outil de diagnostic ni de surveillance épidémiologique et qu’il peut créer des faux positifs chez des personnes sans infection ». C’est bizarre, voilà qui me rappelle furieusement ce qui est arrivé à mon beau-père. Baser le suivi d’une épidémie sur un test RT-PCR n’est donc pas conforme aux techniques scientifiques éprouvées et utilisées habituellement.

Le problème du test RT-PCR est qu’il est différent selon les pays et que les pays qui ont la plus grande prévalence de tests positifs (ce qui ne veut pas dire être malade, le cas de mon beau-père en atteste) utilisent les CT les plus élevés c’est à dire les amplifications géniques les plus grandes. En France, il est très difficile d’obtenir une indication de ce chiffre mais il semble qu’il soit dans tous les cas supérieurs à 40 et souvent même de 45. En Allemagne, il semble que le CT ne soit que de 32. Plus le CT est élevé et plus le nombre de cas positifs est important puisque qu’un ARN autre que celui recherché va déclencher une positivité. La sélectivité du test diminue de façon très importante avec l’amplification génique.

Toutes les mesures politiques sont donc prises sur la base de trois postulats faux :
– Le premier postulat est qu’il est nécessaire d’enclencher le plan pandémie pour les 194 pays signataires car « Il y a un taux de mortalité surnuméraire ». C’est faux. Il n’y a pas de taux de mortalité global surnuméraire.
– Le deuxième postulat est que nous sommes en situation de pandémie. C’est faux. Nous sommes maintenant en contexte épidémique. La conséquence est que le plan pandémie de l’OMS signé par 194 pays en 2005 n’a plus à être appliqué.
– Le troisième postulat est que l’on peut suivre une évolution épidémique en faisant des test RT-PCR. C’est faux. Ce n’est ni un outil de diagnostic, ni un outil de suivi, quel que soit le facteur d’amplification.

La conséquence est que le thermomètre avec lequel on mesure l’épidémie donne des résultats erronés. Les mesures prises : empêcher les gens de se déplacer, empêcher les gens de se soigner, obliger à enfermer des personnes, obliger à mettre des masques, fermer les commerces, fermer les hôtels et les restaurants, favoriser de ce fait des géants supra-nationaux, les GAFAM dont les échanges commerciaux ne sont pas entravés par ces restrictions ce qui amène à une destruction du tissu économique et social local et des boucles de consommation courtes dont on nous vante pourtant l’intérêt pour préserver l’écologie de notre biotope, empêcher les anciens de voir leur famille, rendre tout contact social difficile, interdire les contacts cutanés, interdire les contacts muqueux, bises interdites – Empêchent le toucher – Empêchent les nourrissons et jeunes enfants de voir un visage humain, entravant leur développement, distiller la peur chez les gens les moins bien informés, empêcher tout contact social serein pour l’homme qui est avant tout un être social, comme tous les autres mammifères, casser les solidarités sociales, cassent les solidarités inter-générationnelles etc., tout cela a été fait pour une maladie dont la mortalité globale se situe entre 0.5 et 1 pour mille.

Rappelons que la grippe de Hong Kong de 1968 était aussi une pandémie, qu’elle a touché entre 250 millions et un milliard de personnes et qu’elle a tué entre 1 et 4 millions de personnes dans le monde pour une population mondiale, à l’époque, deux fois inférieure …En données corrigées, il faut donc multiplier ces chiffres par deux … L’économie n’a pas été arrêtée et les mesures coercitives contre la population n’ont jamais été mises en œuvre.

La population prend, peu à peu ,conscience de la disproportion entre la réalité de l’épidémie et les moyens autoritaires et liberticides utilisés dans ce cadre. Le parlement danois a ainsi voté il y a un mois contre les mesures édictées par le règlement sanitaire international, sous la pression de la rue qui prévoyait, entre autres joyeusetés des camps de rétention pour les PCR+. Très bizarrement, cette nouvelle a été complètement occultée par la presse hexagonale. La justice du Portugal, suite à la plainte d’un citoyen, vient de décider que le test PCR est considéré comme non valide pour justifier la rétention administrative d’un individu. Cette rétention y devient donc arbitraire et non légale.

Un peu partout dans le monde, des manifestations spontanées voient le jour pour que les restrictions des libertés fondamentales des citoyens soient enfin levées. Ces mouvements sociaux ne sont jamais évoqués dans les dépêches AFP. Le carcan de toutes les mesures liberticides mais dont l’inefficacité a déjà été largement démontrée dans des études rétrospectives comparatives est en train de se fissurer de toutes parts, car sans l’adhésion du peuple rien n’est possible.

En cette nouvelle année, espérons que les politiques prendront des avis plus éclairés et considéreront le peuple dans sa globalité, son humanité. Bonne année à beau Papa et à tous les Réunionnais …

Collectif Covid Médecins 974
 

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Vente de drogue sur Internet : Vaste coup de filet à La Réunion

Les procureurs de la République de La Réunion font le point sur une enquête de lutte contre la cyber-criminalité. 15 personnes ont été interpellées, elles prenaient part à un trafic de drogue organisé en ligne. 13 individus font l’objet de poursuites judiciaires.