Le paysage de notre île commence sa métamorphose, des champs de canne en fleurs, d’autres coupés, incendiés parfois, La Réunion a entamé depuis trois semaines sa campagne sucrière 2017. Plusieurs corps de métiers sont mobilisés crescendo dans une activité qui a commencé « timidement » selon certains observateurs.
Timidement, c’est aussi le qualificatif du soutien apporté aux planteurs. Au cœur de la mobilisation les avis se partageaient entre adhésion et exaspération avec des commentaires inconcevables sur les équipements, comme si avec les véhicules légers les planteurs pouvaient accéder aux champs! Sans pour autant imiter le collectif des 500 frères en Guyane, notre insularité exige pourtant que nous agissions en solidarité. Or, force est de constater que notre interdépendance a construit la division plutôt que l’unité, dès lors que nous sommes empêchés dans nos activités.
Cette situation est contraire à l’action sénatoriale de la délégation à l’Outre-mer en 2015.
Quel que soit son opinion, il n’en demeure pas moins que les planteurs ont eu gain de cause et leur rassemblement conclut à la nécessité de l’action revendicative pour avoir son due.
Le résultat de cette courageuse manifestation a abouti non seulement à la revalorisation du prix d’achat de la tonne de canne mais aussi à la mise en lumière de nombreux défis.
La transparence à l’épreuve du capitalisme exacerbé, la culture cannière et la diversification agricole, l’expansion de la filière canne-sucre-rhum-bagasse.
La transparence à l’épreuve du capitalisme exacerbé.
Des 6 millions d’euros que les usiniers verseront aux planteurs, la prime d’intéressement liée au cours du sucre blanc, il y a encore une opacité de l’industriel sur le gain et les profits. La propagande met en avant le marché concurrentiel du sucre blanc, avec pléthore des difficultés avancées par les usiniers mais se garde bien de communiquer sur le bénéfice en matière de commercialisation de sucres spéciaux prétextant le secret industriel. Quand on sait que la moitié de la production de sucre de La Réunion est positionnée sur ce créneau, la demande de transparence des planteurs est tout à fait légitime : ils sont le premier maillon de la chaîne de fabrication.
Ce petit secret cache une vraie énigme, le sucre est-il source de richesse ou pas ?
Réorienter et sécuriser la filière
Nous ne sommes plus à un paradoxe près, en 2015, l’Union européenne avait bien signé un accord de libre-échange avec le Vietnam pour 20 000 tonnes de sucre au détriment de la filière dans ses Région ultrapériphériques. La mobilisation de la délégation sénatoriale aux outre-mer conduite par Mme Gisèle JOURDA et M. Michel MAGRAS va pointer cet accord catastrophique dans son rapport « sucre des régions ultrapériphérique en danger ».
La pertinence de l’analyse et les arguments avancés ramèneront à 400 tonnes le contrat de libre-échange.
Les sucres spéciaux reconnus comme un produit de qualité, seront protégés cette fois-ci par l’Union européenne, et peuvent conquérir de nouveaux marchés. C’est pourquoi la délégation sénatoriale de l’outre-mer et plus récemment le directeur de l’Office de développement de l’Economie Agricole d’ Outre-mer, M. Hervé Deperrois en visite le 20 juillet 2017 dans le Département encourage la production de sucres à haute valeur ajoutée, et plaide avec le président de la Chambre d’Agriculture, M. Jean Bernard Gonthier pour une valorisation de l’origine, avec une indication géographique protégée comme pour le rhum.
De nouvelles opportunités se font jour dans un contexte mondial toujours plus concurrentiel avec des pays comme l’Australie, le Brésil, l’Inde, la Thaïlande, les Etats-Unis…
C’est dans cette perspective que la future convention canne de 2021 se prépare, il s’agira de réorienter et de sécuriser les filières. L’affectation de 28 millions d’euros subventions n’est pas un chèque en blanc, elle s’accompagne d’une vraie ingénierie de projet, c’est un investissement dans l’avenir.
C’est pourquoi sans incriminer qui que ce soit, les enquêteurs de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) intervient pour… plus de transparence.
La culture cannière et la diversification agricole
La sécurité alimentaire
Le défi de l’alimentation est primordial compte tenu de notre insularité, les échanges Nord-Sud connaissent des limites. En 2010, l’éruption du Volcan Islandais a menacé l’approvisionnement de l’Ile en paralysant les aéroports parisiens et européens pendant plusieurs jours. En 1991, lors de la guerre du Golfe, les mêmes craintes étaient partagées par les autorités locales, témoins de la ruée d0e la population dans les grandes surfaces.
La diversification agricole, le maraîchage, l’élevage est une réponse à la problématique de la sécurité alimentaire. Les planteurs s’orientent de plus en plus vers les fruits et les légumes et contribuent aux objectifs nourriciers de notre île.
Actuellement, les produits frais couvrent à près de 80 % nos besoins.
La diversification doit se poursuivre avec comme pilier la canne à sucre car les dangers des monocultures résident essentiellement dans leur résistance aux intempéries, aux divers aléas climatiques, aux maladies et au dumping.
La sauvegarde des terres agricoles
En s’appuyant sur la canne, le cultivateur limite plusieurs de ces risques dont le premier est la perte de terrains, le second la vulnérabilité du territoire et la protection des personnes. En effet, compte tenu de notre géographie en pente, cette graminée est indispensable pour le maintien du sol par ses racines et limite l’érosion tout en permettant l’infiltration de l’eau dans la terre.
Cette perméabilisation limite ainsi les phénomènes d’inondations accrues par l’artificialisation des sols et le dérèglement climatique. La sauvegarde des terres agricole est primordiale pour l’expression de toutes formes d’activités agro-économique. Même l’hydroponie ou la culture hors-sol nécessite de l’espace.
C’est à juste raison que le Conseil Départemental avec le Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural revalorise le soutien à la plantation de canne à sucre, la symbiose des activités agricoles est indispensable pour la réussite et le développement durable des différentes filières.
La corrélation des besoins, des risques, des objectifs amènent de nombreuses interrogations.
Le paysage agraire réunionnais où il est question de croissance, d’emplois, d’environnement est-il entre de bonnes mains ? Le revenu des planteurs n’est-il pas « sucré » à d’autres finalités ?
Sans vouloir « casser du sucre » sur le dos de qui que ce soit, c’est le doute formalisé durant la manifestation, avec l’idée de se fédérer en coopérative locale plutôt que de confier « sa vie à des concurrents de la canne : les betteraviers ! ».
L’expansion de la filière canne-sucre-rhum-bagasse.
Les planteurs piliers de la transition énergétique
Ce n’est qu’en 2009 que la prime bagasse sera versée aux planteurs lésés durant plusieurs années de revendications et de manifestations alors que la bagasse était valorisée par l’usinier depuis 1992 pour la fabrication de l’électricité.
La Réunion, en avance sur la loi du 17 août 2017 relative à la transition énergétique pour la croissance verte, devient avec la canne un puissant levier pour le développement de l’économie circulaire et le recyclage du carbone atmosphérique.
La plante entière s’inscrit dans une boucle où la matière première est réinvestie perpétuellement. Depuis l’extraction de son jus à l’utilisation de la bagasse et des cendres, tout est utile dans la canne. Loin d’avoir livré tous ses secrets, la plante verte est en phase de devenir le support de la bioraffinerie appelée aussi la raffinerie du végétal.
C’est pourquoi l’agence Française de Développement co-finance avec Albioma la première centrale au bioéthanol de Saint-Pierre qui sera alimentée à 80% par la mélasse et 20 % par des micro-algues. Cette unité pourra produire jusqu’à 41 Mégawatt soit 10 % des besoins de l’île en électricité.
La plante phare de la bioraffinerie
Isidore Laravine, co-président de la Commission Paritaire Interprofessionnel de la Canne et du Sucre milite pour la chimie verte et la valorisation des biomolécules. L'acide aconitique et les autres molécules ont de multiples propriétés intervenant dans l’industrie alimentaire, pharmaceutique et cosmétique.
Le polyéthylène (PE) végétal entre dans la fabrication de bouteilles en plastique et autres contenants et se pose ainsi comme une vraie alternative à la pétrochimie hautement polluante.
La fibre de canne associée à d’autres fibres végétales, tel que le bambou peuvent être transformés en emballage, vaisselle biodégradables.
D’autres sociétés se sont positionnées sur le secteur du papier et de l’étiquetage.
La filière canne-sucre-rhum-bagasse possède toutes les vertus pour s’orienter vers la bioraffinerie, un secteur aux multiples débouchés, hautement compétitif sur le plan international faisant de la canne et de la recherche un secteur d’avenir.
Ces observations ont été nourries des discussions que j’aie eues avec les agriculteurs pendant les 13 jours de manifestation devant la Préfecture.
Les planteurs ont une vision stratégique, proposent de nouvelles pistes de valorisation pour la canne et travaillent à un « modèle de performances et d'intégration environnementale » à l’horizon 2021.
Ils réclament plus de justice car Ils sont les premiers à assumer tous les risques : la sécheresse, les cyclones, les nuisibles, les coûts d’exploitation exponentiels, la pénibilité du métier, pour une retraite minime…
La réflexion entamée autour de l’utilisation des fonds publics, sa plus-value est un gage de transparence et participera à la cohésion des différents corps de métier. L’île ne peut se satisfaire d’être une plate-forme d’innovation et subir le transfert des technologies et des compétences à l’échelle mondiale sans retour sur investissement. Le séminaire prévu pour le mois de septembre 2017 doit permettre une approche transversale sur tous ces sujets. La sincérité des débats doit œuvrer à la clarification sur tous les enjeux économiques, sociaux, environnementaux afin d’aboutir une consolidation des filières dans les Régions Ultra-Périphériques.
Excellente campagne sucrière à tous,
A Sainte-Suzanne le 1 août 2017
Timidement, c’est aussi le qualificatif du soutien apporté aux planteurs. Au cœur de la mobilisation les avis se partageaient entre adhésion et exaspération avec des commentaires inconcevables sur les équipements, comme si avec les véhicules légers les planteurs pouvaient accéder aux champs! Sans pour autant imiter le collectif des 500 frères en Guyane, notre insularité exige pourtant que nous agissions en solidarité. Or, force est de constater que notre interdépendance a construit la division plutôt que l’unité, dès lors que nous sommes empêchés dans nos activités.
Cette situation est contraire à l’action sénatoriale de la délégation à l’Outre-mer en 2015.
Quel que soit son opinion, il n’en demeure pas moins que les planteurs ont eu gain de cause et leur rassemblement conclut à la nécessité de l’action revendicative pour avoir son due.
Le résultat de cette courageuse manifestation a abouti non seulement à la revalorisation du prix d’achat de la tonne de canne mais aussi à la mise en lumière de nombreux défis.
La transparence à l’épreuve du capitalisme exacerbé, la culture cannière et la diversification agricole, l’expansion de la filière canne-sucre-rhum-bagasse.
La transparence à l’épreuve du capitalisme exacerbé.
Des 6 millions d’euros que les usiniers verseront aux planteurs, la prime d’intéressement liée au cours du sucre blanc, il y a encore une opacité de l’industriel sur le gain et les profits. La propagande met en avant le marché concurrentiel du sucre blanc, avec pléthore des difficultés avancées par les usiniers mais se garde bien de communiquer sur le bénéfice en matière de commercialisation de sucres spéciaux prétextant le secret industriel. Quand on sait que la moitié de la production de sucre de La Réunion est positionnée sur ce créneau, la demande de transparence des planteurs est tout à fait légitime : ils sont le premier maillon de la chaîne de fabrication.
Ce petit secret cache une vraie énigme, le sucre est-il source de richesse ou pas ?
Réorienter et sécuriser la filière
Nous ne sommes plus à un paradoxe près, en 2015, l’Union européenne avait bien signé un accord de libre-échange avec le Vietnam pour 20 000 tonnes de sucre au détriment de la filière dans ses Région ultrapériphériques. La mobilisation de la délégation sénatoriale aux outre-mer conduite par Mme Gisèle JOURDA et M. Michel MAGRAS va pointer cet accord catastrophique dans son rapport « sucre des régions ultrapériphérique en danger ».
La pertinence de l’analyse et les arguments avancés ramèneront à 400 tonnes le contrat de libre-échange.
Les sucres spéciaux reconnus comme un produit de qualité, seront protégés cette fois-ci par l’Union européenne, et peuvent conquérir de nouveaux marchés. C’est pourquoi la délégation sénatoriale de l’outre-mer et plus récemment le directeur de l’Office de développement de l’Economie Agricole d’ Outre-mer, M. Hervé Deperrois en visite le 20 juillet 2017 dans le Département encourage la production de sucres à haute valeur ajoutée, et plaide avec le président de la Chambre d’Agriculture, M. Jean Bernard Gonthier pour une valorisation de l’origine, avec une indication géographique protégée comme pour le rhum.
De nouvelles opportunités se font jour dans un contexte mondial toujours plus concurrentiel avec des pays comme l’Australie, le Brésil, l’Inde, la Thaïlande, les Etats-Unis…
C’est dans cette perspective que la future convention canne de 2021 se prépare, il s’agira de réorienter et de sécuriser les filières. L’affectation de 28 millions d’euros subventions n’est pas un chèque en blanc, elle s’accompagne d’une vraie ingénierie de projet, c’est un investissement dans l’avenir.
C’est pourquoi sans incriminer qui que ce soit, les enquêteurs de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) intervient pour… plus de transparence.
La culture cannière et la diversification agricole
La sécurité alimentaire
Le défi de l’alimentation est primordial compte tenu de notre insularité, les échanges Nord-Sud connaissent des limites. En 2010, l’éruption du Volcan Islandais a menacé l’approvisionnement de l’Ile en paralysant les aéroports parisiens et européens pendant plusieurs jours. En 1991, lors de la guerre du Golfe, les mêmes craintes étaient partagées par les autorités locales, témoins de la ruée d0e la population dans les grandes surfaces.
La diversification agricole, le maraîchage, l’élevage est une réponse à la problématique de la sécurité alimentaire. Les planteurs s’orientent de plus en plus vers les fruits et les légumes et contribuent aux objectifs nourriciers de notre île.
Actuellement, les produits frais couvrent à près de 80 % nos besoins.
La diversification doit se poursuivre avec comme pilier la canne à sucre car les dangers des monocultures résident essentiellement dans leur résistance aux intempéries, aux divers aléas climatiques, aux maladies et au dumping.
La sauvegarde des terres agricoles
En s’appuyant sur la canne, le cultivateur limite plusieurs de ces risques dont le premier est la perte de terrains, le second la vulnérabilité du territoire et la protection des personnes. En effet, compte tenu de notre géographie en pente, cette graminée est indispensable pour le maintien du sol par ses racines et limite l’érosion tout en permettant l’infiltration de l’eau dans la terre.
Cette perméabilisation limite ainsi les phénomènes d’inondations accrues par l’artificialisation des sols et le dérèglement climatique. La sauvegarde des terres agricole est primordiale pour l’expression de toutes formes d’activités agro-économique. Même l’hydroponie ou la culture hors-sol nécessite de l’espace.
C’est à juste raison que le Conseil Départemental avec le Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural revalorise le soutien à la plantation de canne à sucre, la symbiose des activités agricoles est indispensable pour la réussite et le développement durable des différentes filières.
La corrélation des besoins, des risques, des objectifs amènent de nombreuses interrogations.
Le paysage agraire réunionnais où il est question de croissance, d’emplois, d’environnement est-il entre de bonnes mains ? Le revenu des planteurs n’est-il pas « sucré » à d’autres finalités ?
Sans vouloir « casser du sucre » sur le dos de qui que ce soit, c’est le doute formalisé durant la manifestation, avec l’idée de se fédérer en coopérative locale plutôt que de confier « sa vie à des concurrents de la canne : les betteraviers ! ».
L’expansion de la filière canne-sucre-rhum-bagasse.
Les planteurs piliers de la transition énergétique
Ce n’est qu’en 2009 que la prime bagasse sera versée aux planteurs lésés durant plusieurs années de revendications et de manifestations alors que la bagasse était valorisée par l’usinier depuis 1992 pour la fabrication de l’électricité.
La Réunion, en avance sur la loi du 17 août 2017 relative à la transition énergétique pour la croissance verte, devient avec la canne un puissant levier pour le développement de l’économie circulaire et le recyclage du carbone atmosphérique.
La plante entière s’inscrit dans une boucle où la matière première est réinvestie perpétuellement. Depuis l’extraction de son jus à l’utilisation de la bagasse et des cendres, tout est utile dans la canne. Loin d’avoir livré tous ses secrets, la plante verte est en phase de devenir le support de la bioraffinerie appelée aussi la raffinerie du végétal.
C’est pourquoi l’agence Française de Développement co-finance avec Albioma la première centrale au bioéthanol de Saint-Pierre qui sera alimentée à 80% par la mélasse et 20 % par des micro-algues. Cette unité pourra produire jusqu’à 41 Mégawatt soit 10 % des besoins de l’île en électricité.
La plante phare de la bioraffinerie
Isidore Laravine, co-président de la Commission Paritaire Interprofessionnel de la Canne et du Sucre milite pour la chimie verte et la valorisation des biomolécules. L'acide aconitique et les autres molécules ont de multiples propriétés intervenant dans l’industrie alimentaire, pharmaceutique et cosmétique.
Le polyéthylène (PE) végétal entre dans la fabrication de bouteilles en plastique et autres contenants et se pose ainsi comme une vraie alternative à la pétrochimie hautement polluante.
La fibre de canne associée à d’autres fibres végétales, tel que le bambou peuvent être transformés en emballage, vaisselle biodégradables.
D’autres sociétés se sont positionnées sur le secteur du papier et de l’étiquetage.
La filière canne-sucre-rhum-bagasse possède toutes les vertus pour s’orienter vers la bioraffinerie, un secteur aux multiples débouchés, hautement compétitif sur le plan international faisant de la canne et de la recherche un secteur d’avenir.
Ces observations ont été nourries des discussions que j’aie eues avec les agriculteurs pendant les 13 jours de manifestation devant la Préfecture.
Les planteurs ont une vision stratégique, proposent de nouvelles pistes de valorisation pour la canne et travaillent à un « modèle de performances et d'intégration environnementale » à l’horizon 2021.
Ils réclament plus de justice car Ils sont les premiers à assumer tous les risques : la sécheresse, les cyclones, les nuisibles, les coûts d’exploitation exponentiels, la pénibilité du métier, pour une retraite minime…
La réflexion entamée autour de l’utilisation des fonds publics, sa plus-value est un gage de transparence et participera à la cohésion des différents corps de métier. L’île ne peut se satisfaire d’être une plate-forme d’innovation et subir le transfert des technologies et des compétences à l’échelle mondiale sans retour sur investissement. Le séminaire prévu pour le mois de septembre 2017 doit permettre une approche transversale sur tous ces sujets. La sincérité des débats doit œuvrer à la clarification sur tous les enjeux économiques, sociaux, environnementaux afin d’aboutir une consolidation des filières dans les Régions Ultra-Périphériques.
Excellente campagne sucrière à tous,
A Sainte-Suzanne le 1 août 2017