
La situation que nous vivons aujourd’hui est inédite. Jamais crise n’aura autant affecté le pays !
Dans une île traversée par un chômage endémique, par des inégalités croissantes, par les difficultés d’accéder aux fondamentaux d’une vie humaine décente (santé, logement, éducation, emplois,…), nous mesurons tous l’impact de la crise sanitaire. Celle-ci aggrave la situation.
Les plus touchés sont surtout ceux qui sont déjà dans une situation de dépendance et relèvent de minima sociaux (chômeurs, « grands malades », personnes âgées ou atteintes d’un handicap, étudiants, collégiens, lycéens, locataires, auto-entrepreneurs, travailleurs pauvres,…). Les gens ont de moins en moins d’argent. Ils ne peuvent donc pas dépenser. Relancer la machine c’est booster le pouvoir d’achat des plus faibles afin d’en faire des moteurs de la relance économique.
Il est donc humainement primordial de consolider la situation de ceux qui souffrent le plus de la crise actuelle car le désespoir est immense !
Sans alternative, nous nous dirigeons vers un contexte instable qui risque de fragiliser la démocratie (avec la montée des extrêmes et notamment de l’extrême droite). Celle-ci est véritablement en danger. Allons-nous prendre le risque de faire renaître les monstres du passé ?
Il est, à mon sens, essentiel de réagir et d’anticiper. L’augmentation des minima sociaux, l’installation d’un revenu universel, l’accompagnement des plus jeunes (surtout des étudiants) constitueraient un socle de mesures d’urgence à la hauteur de la crise sociale que nous vivons.
L’investissement sans condition dans l’humain doit constituer la pierre angulaire d’un projet futur. Garantir la scolarisation, l’insertion et l’épanouissement de nos jeunes en évitant le décrochage scolaire et en luttant contre l’illettrisme et l’illectronisme. Sauvegarder les besoins vitaux essentiels et garantir les droits humains fondamentaux à tous les réunionnais en rendant possible l’accès aux soins, au logement, à l’emploi… Tous les Réunionnais ont droit au bonheur !
Il me semble urgent d’avoir ce réflexe de solidarité et d’établir un plan de survie durable, adapté et salvateur, établi sur une contractualisation sérieuse entre les collectivités locales, l’état et l’Europe. Nous devons être à la hauteur des effets néfastes de cette étouffante crise sanitaire, des enjeux mondiaux futurs et des grandes transitions déjà en cours.
Eric FRUTEAU
Saint-André, le 31 janvier 2021
Dans une île traversée par un chômage endémique, par des inégalités croissantes, par les difficultés d’accéder aux fondamentaux d’une vie humaine décente (santé, logement, éducation, emplois,…), nous mesurons tous l’impact de la crise sanitaire. Celle-ci aggrave la situation.
Les plus touchés sont surtout ceux qui sont déjà dans une situation de dépendance et relèvent de minima sociaux (chômeurs, « grands malades », personnes âgées ou atteintes d’un handicap, étudiants, collégiens, lycéens, locataires, auto-entrepreneurs, travailleurs pauvres,…). Les gens ont de moins en moins d’argent. Ils ne peuvent donc pas dépenser. Relancer la machine c’est booster le pouvoir d’achat des plus faibles afin d’en faire des moteurs de la relance économique.
Il est donc humainement primordial de consolider la situation de ceux qui souffrent le plus de la crise actuelle car le désespoir est immense !
Sans alternative, nous nous dirigeons vers un contexte instable qui risque de fragiliser la démocratie (avec la montée des extrêmes et notamment de l’extrême droite). Celle-ci est véritablement en danger. Allons-nous prendre le risque de faire renaître les monstres du passé ?
Il est, à mon sens, essentiel de réagir et d’anticiper. L’augmentation des minima sociaux, l’installation d’un revenu universel, l’accompagnement des plus jeunes (surtout des étudiants) constitueraient un socle de mesures d’urgence à la hauteur de la crise sociale que nous vivons.
L’investissement sans condition dans l’humain doit constituer la pierre angulaire d’un projet futur. Garantir la scolarisation, l’insertion et l’épanouissement de nos jeunes en évitant le décrochage scolaire et en luttant contre l’illettrisme et l’illectronisme. Sauvegarder les besoins vitaux essentiels et garantir les droits humains fondamentaux à tous les réunionnais en rendant possible l’accès aux soins, au logement, à l’emploi… Tous les Réunionnais ont droit au bonheur !
Il me semble urgent d’avoir ce réflexe de solidarité et d’établir un plan de survie durable, adapté et salvateur, établi sur une contractualisation sérieuse entre les collectivités locales, l’état et l’Europe. Nous devons être à la hauteur des effets néfastes de cette étouffante crise sanitaire, des enjeux mondiaux futurs et des grandes transitions déjà en cours.
Eric FRUTEAU
Saint-André, le 31 janvier 2021