Lundi 8 mars 1982, il y a 39 ans jour pour jour, François Mitterrand, célébrait pour la première fois en France, la Journée Internationale des Droits des Femmes.
Il commémorait d’abord la date du 8 mars 1957 que les femmes du monde entier avaient choisi pour illustrer leur combat.
Il reconnaissait par là même, l’action des mouvements féminins qui ont forcé la reconnaissance de leurs droits des femmes et mis en route d’importants changements sociaux.
Depuis, des perspectives nouvelles se sont imposées, des progrès ont été réalisés. C’est François Mitterrand qui a nommé Yvette Roudy, première ministre des Droits de la Femme. C’est Lionel Jospin qui a imposé la parité en politique.
Malheureusement, la situation de la femme dans notre société reste toujours marquée par les inégalités. Depuis 1958, il n’y a eu qu’une seule femme Première ministre, la socialiste Édith Cresson.
Le temps est maintenant venu de prendre des mesures chocs, partout, à tous les niveaux, de la sphère politique, à la vie professionnelle, sociale et familiale,
Si un(e) candidat(e) socialiste est élu(e) aux prochaines élections présidentielles, le budget pour le ministère des Droits des Femmes sera de 1 milliard d’euros par an, comme en Espagne ; c’est un engagement !
Les femmes doivent être réellement considérées comme les égales des hommes. Cela passe bien évidemment par l’égalité salariale mais aussi un congé parental unique égalitaire et obligatoire, par des mesures qui ont longtemps semblé anodine comme l’accès gratuit aux protections périodiques, ou la reconnaissance du burn-out parental, des difficultés de la période post-partum, du deuil périnatal ou de l’endométriose.
La pandémie nous a rappelé le primat de la vie humaine au-dessus de toute autre préoccupation.
Pour la cause des femmes, dans ce pays et dans le monde, continuons à agir !
Salim NANA-IBRAHIM
Responsable PS Saint-Paul