Le tribunal administratif s’est à nouveau penché sur la carrière Defaud à Saint-Paul ce jeudi. Après 4 ans d’exploitation destinée à la construction de la Nouvelle Route du Littoral, les riverains tentent toujours de la faire stopper, évoquant les nuisances sonores et la poussière.
Holcim, exploitant de la carrière, a répondu qu’il s’agissait de la dernière carrière de la société pour la NRL et que "la fin de l’exploitation approche". Mais les riverains se plaignent de la carrière depuis 2014, un an avant qu’elle ne soit exploitée. Pour Holcim, les riverains habitent trop loin de la carrière pour en ressentir les impacts. "Le souci n’est pas la proximité, ils ont d’autres intérêts à agir", justifie leur avocat.
Le défrichement de forêt est ainsi mentionné, mais Holcim maintient qu’ "il ne s’agit pas d’une zone de forêt". Il ne s’agirait que de cannes à sucre. "Nous avons malgré tout demandé une autorisation de défrichement, mais nous sommes restés sans réponse".
Autre point relevé : l’arrêté préfectoral comprend une obligation de garantie financière en cas de nécessité de remise en état du site. Sans arrêté, la garantie financière n’est plus valable. Et si Holcim venait à disparaître, la remise en état ne serait pas financée.
Le rapporteur public a malgré tout été favorable à l’annulation de l’arrêté. Le tribunal rendra sa décision d’ici un mois.
Holcim, exploitant de la carrière, a répondu qu’il s’agissait de la dernière carrière de la société pour la NRL et que "la fin de l’exploitation approche". Mais les riverains se plaignent de la carrière depuis 2014, un an avant qu’elle ne soit exploitée. Pour Holcim, les riverains habitent trop loin de la carrière pour en ressentir les impacts. "Le souci n’est pas la proximité, ils ont d’autres intérêts à agir", justifie leur avocat.
Le défrichement de forêt est ainsi mentionné, mais Holcim maintient qu’ "il ne s’agit pas d’une zone de forêt". Il ne s’agirait que de cannes à sucre. "Nous avons malgré tout demandé une autorisation de défrichement, mais nous sommes restés sans réponse".
Autre point relevé : l’arrêté préfectoral comprend une obligation de garantie financière en cas de nécessité de remise en état du site. Sans arrêté, la garantie financière n’est plus valable. Et si Holcim venait à disparaître, la remise en état ne serait pas financée.
Le rapporteur public a malgré tout été favorable à l’annulation de l’arrêté. Le tribunal rendra sa décision d’ici un mois.