
L’approche du cyclone Emnati ne présage rien de bon pour la faune et les organismes vivants de la côte du sud sauvage. Deux semaines après la nuit cauchemardesque vécue par les marins et les vaillants secouristes, le bateau échoué continue de donner des sueurs froides.
Le préfet Jacques Billant confirme ce vendredi que des résidus de fuel se sont échappés du Tresta Star. Le volume, difficile à estimer car ils se sont mélangés à l'eau de mer, serait d'environ 3,5 mètre cube. Selon la Direction de la mer Sud océan Indien, il s'agit de résidus de carburant encore présents dans les cales du navire. "Quatre brèches ont été constatées sur la coque du navire dont la dernière a été découverte hier", annonce le préfet. "Il y a donc de l’eau de mer qui entre dans le navire, qui crée un bouillonnement dans les cales et l'eau ressort souillée. C'est ce qu’on a pu constater ce matin avec cette nappe qui s'est formée", ajoute-t-il.
Cette nappe s’étale sur 2,5 km au large de Saint-Philippe et aura forcément un impact sur l'environnement.
Le plus gros des opérations de pompage avait commencé jeudi 10 février à bord du Tresta Star. Après avoir mis en place son matériel, le salvage master avait procédé dans l’après-midi à la vidange des réservoirs de carburant. Leur contenu avait été transféré par hélicoptère sur le remorqueur Vasileios.
Depuis, grâce à des conditions météorologiques convenables, deux missions étaient prévues à bord pour la poursuite du nettoyage du navire. Les déchets tels que les débris divers, les pneus faisant office de pare-battage, les cordages hors d’usage ou encore les pots de peinture et d'huile devaient être rassemblés et évacués par hélicoptère dans des big bags.
Par la suite, des investigations dans les parties immergées du navire devaient préciser l’état de la coque, depuis l’intérieur, en vue de proposer des solutions de colmatage des brèches.
Le préfet Jacques Billant confirme ce vendredi que des résidus de fuel se sont échappés du Tresta Star. Le volume, difficile à estimer car ils se sont mélangés à l'eau de mer, serait d'environ 3,5 mètre cube. Selon la Direction de la mer Sud océan Indien, il s'agit de résidus de carburant encore présents dans les cales du navire. "Quatre brèches ont été constatées sur la coque du navire dont la dernière a été découverte hier", annonce le préfet. "Il y a donc de l’eau de mer qui entre dans le navire, qui crée un bouillonnement dans les cales et l'eau ressort souillée. C'est ce qu’on a pu constater ce matin avec cette nappe qui s'est formée", ajoute-t-il.
Cette nappe s’étale sur 2,5 km au large de Saint-Philippe et aura forcément un impact sur l'environnement.
Le plus gros des opérations de pompage avait commencé jeudi 10 février à bord du Tresta Star. Après avoir mis en place son matériel, le salvage master avait procédé dans l’après-midi à la vidange des réservoirs de carburant. Leur contenu avait été transféré par hélicoptère sur le remorqueur Vasileios.
Depuis, grâce à des conditions météorologiques convenables, deux missions étaient prévues à bord pour la poursuite du nettoyage du navire. Les déchets tels que les débris divers, les pneus faisant office de pare-battage, les cordages hors d’usage ou encore les pots de peinture et d'huile devaient être rassemblés et évacués par hélicoptère dans des big bags.
Par la suite, des investigations dans les parties immergées du navire devaient préciser l’état de la coque, depuis l’intérieur, en vue de proposer des solutions de colmatage des brèches.
Le communiqué de la préfecture : Pollution maritime sur le littoral de Saint-Philippe
Une pollution maritime par hydrocarbures est rapportée depuis ce matin sur le littoral de la commune de Saint-Philippe. A midi, deux nappes s’étaient formées, dont la plus importante s’étire sur 1,5 kilomètre de longueur.
Les investigations menées immédiatement en hélicoptère par la gendarmerie montrent clairement que ces hydrocarbures proviennent du navire Tresta Star échoué dans le secteur du Tremblet depuis le soir du 3 février. Ce déversement correspond selon toute vraisemblance à un volume de fuel qui subsistait en fond de cale (dit « impompable ») et qui s’est déversé par les brèches de la coque. On considère qu’un mètre cube de fuel mélangé à l’eau de mer s’étale sur une surface correspondant à un stade de football.
L’armateur a immédiatement été contacté par le Préfet de La Réunion afin qu’il prenne les mesures urgentes qu’impose la situation. En conséquence, le remorqueur VASILEIOS, doté de moyen de lutte anti-pollution sera de nouveau sur zone dans les prochaines heures. Les équipes de sécurisation et dépollution du navire de POLYGREEN seront quant à elles sur place et pourront intervenir dès que la météorologie permettra le travail à bord.
La surveillance de la pollution est coordonnée par le CROSS. Un moyen aérien des FAZSOI survolera la zone de demain pour repositionner les nappes. En outre, des clichés satellitaires permettront chaque jour d’évaluer très précisément l’étendue et l’évolution des hydrocarbures. L’état de la houle actuelle et sa dégradation attendue dans les prochaines heures ne permettent de déployer des stratégies de lutte efficaces en mer.
En parallèle, le centre de stockage Polmar terre a été activé afin d’apporter aux communes qui en auront besoin l’appui logistique nécessaire à la lutte contre cette grave atteinte à notre environnement marin.
Consignes de sécurité
Il est rappelé que pour des raisons de sécurité, l’accès au site du navire est interdit par voie terrestre comme maritime. Afin de ne pas entraver les opérations aériennes, le survol par drône est également interdit.