Accusée de travail dissimulé dans son snack de 2005 à 2006, Marie-Thérèse Payet a été relaxée pour ce qui concerne l’entrave à l’exercice des fonctions d’un inspecteur du travail. Elle a par contre été condamnée à un mois de prison avec sursis et 3.000 euros d’amende pour travail dissimulé. Un des employés qui s’était porté partie civile a été débouté car il aurait déjà été indemnisé, l’autre a eu gain de cause, la gérante a été condamnée à lui verser 10.454 euros.
Lors de l’audience, la gérante a reconnu les faits tout en minimisant sa responsabilité. Selon elle, son comptable l’aurait mal renseigné, ce que réfutent les deux employés qui l’avaient mise en cause et qui s’étaient portés partie civile.
Dans une quinzaine de jour, la femme d’affaire devrait à nouveau se retrouver au tribunal, cette fois comme plaignante opposée au groupe Thien Ah Koon. A la fin du mois d’avril 2010, elle avait fait une grève de la faim pendant une dizaine de jours pour protester contre le non-paiements de prestations par le groupe Thien Ah Koon. A l’époque, sa société d’intérim mettait du personnel à disposition de l’Hyper U de Saint-Pierre, propriété du groupe. Comme son client n’honorait plus ses dettes, elle était dans l’incapacité de payer ses salariés.