La FNTR (Fédération nationale des transporteurs routiers de la Réunion), soutenue par les syndicats VTR, ASER, FTR et S2TR, lance un appel aux pouvoirs publics et aux "députés fraîchement élus". "560 millions d'euros destinés à l'aide des entreprises qui sont des fonds européens sont retournés faute d'utilisation. Que font nos élus ? S'ils ne savent pas utiliser les fonds alors qu'ils démissionnent ?", s'insurge Michel Allamèle, président de la FTR (Fédération des terrassiers de la Réunion).
Des mesures compensatoires avant l'hécatombe
En effet, depuis 2008, année où la crise économique a commencé à se faire ressentir dans les entreprises réunionnaises, il est de plus en plus difficile pour elles de payer les cotisations sociales et fiscales, en l'absence de commande publique.
Sur les 28.000 entreprises du secteur du BTP, des transports routiers et du commerce indépendant, plus de 60% d'entres elles auraient aujourd'hui des difficultés à payer leurs charges sociales et fiscales, malgré les différentes déclinaisons du plan Novelli. "Tant que la commande publique ne suit pas, on ne peut pas étaler nos dettes sans entrée d'argent", s'exlame Andy Hudson, président de la S2TR.
De plus, si elles ne sont pas à jour de leurs cotisations, il est impossible pour les entreprises de répondre aux appels d'offre sur le marché. "On veut des assouplissements dans le paiement des cotisations et des mesures compensatoires avant l'hécatombe", indique Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR, qui attend aussi que "les organismes sociaux étalent, voire exonèrent, les charges patronales".
"Dans quelques jours, pleins de gens seront au RSA", prévient Henri Calicharane, président de la CSADR (Chambre syndicale des ambulanciers du département de la Réunion). Il invite les députés à prendre rendez-vous avec eux: "On va leur donner les arguments pour qu'ils nous défendent".
Pas de perspective d'avenir
Les professionnels assurent ne pas avoir de perspective d'avenir, sinon le chantier de la nouvelle route du Littoral. "Il n'y aura pas de relance en 2013", assure Elise Herman, président du syndicat VTR (Vigilance terrassier Réunion). Concernant la nouvelle route du Littoral, "rien ne dit qu'on sera encore là d'ici là", déplore Michel Allamèle. "On pousse les gens à la révolte", poursuit Jean-Bernard Caroupaye, qui assure que les entrepreneurs du secteur du BTP et du transports sont passés "à la vitesse supérieure".
Si leur "signal fort" ne trouve pas d'écho auprès des élus et de la Préfecture, "on fera ce qu'il faut", indique Didier Hoareau, président délégué de la FNTR. "On donne 48h à la Préfecture et aux organismes (ndlr : sociaux)", prévient le syndicaliste.
Des mesures compensatoires avant l'hécatombe
En effet, depuis 2008, année où la crise économique a commencé à se faire ressentir dans les entreprises réunionnaises, il est de plus en plus difficile pour elles de payer les cotisations sociales et fiscales, en l'absence de commande publique.
Sur les 28.000 entreprises du secteur du BTP, des transports routiers et du commerce indépendant, plus de 60% d'entres elles auraient aujourd'hui des difficultés à payer leurs charges sociales et fiscales, malgré les différentes déclinaisons du plan Novelli. "Tant que la commande publique ne suit pas, on ne peut pas étaler nos dettes sans entrée d'argent", s'exlame Andy Hudson, président de la S2TR.
De plus, si elles ne sont pas à jour de leurs cotisations, il est impossible pour les entreprises de répondre aux appels d'offre sur le marché. "On veut des assouplissements dans le paiement des cotisations et des mesures compensatoires avant l'hécatombe", indique Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR, qui attend aussi que "les organismes sociaux étalent, voire exonèrent, les charges patronales".
"Dans quelques jours, pleins de gens seront au RSA", prévient Henri Calicharane, président de la CSADR (Chambre syndicale des ambulanciers du département de la Réunion). Il invite les députés à prendre rendez-vous avec eux: "On va leur donner les arguments pour qu'ils nous défendent".
Pas de perspective d'avenir
Les professionnels assurent ne pas avoir de perspective d'avenir, sinon le chantier de la nouvelle route du Littoral. "Il n'y aura pas de relance en 2013", assure Elise Herman, président du syndicat VTR (Vigilance terrassier Réunion). Concernant la nouvelle route du Littoral, "rien ne dit qu'on sera encore là d'ici là", déplore Michel Allamèle. "On pousse les gens à la révolte", poursuit Jean-Bernard Caroupaye, qui assure que les entrepreneurs du secteur du BTP et du transports sont passés "à la vitesse supérieure".
Si leur "signal fort" ne trouve pas d'écho auprès des élus et de la Préfecture, "on fera ce qu'il faut", indique Didier Hoareau, président délégué de la FNTR. "On donne 48h à la Préfecture et aux organismes (ndlr : sociaux)", prévient le syndicaliste.