Comme annoncé ce mardi matin, transporteurs et chauffeurs sont mobilisés devant les centrales de béton d'Holcim et Lafarge pour protester contre le manque de reconnaissance à leur égard. Si le plus gros des troupes se trouve dans l'Ouest de l'île, ils sont une dizaine à s'être postés ce jour, devant la centrale Holcim de Sainte-Clotilde, dans le Nord de l'île.
"Nous sommes exploités", lancent unanimement les transporteurs présents. Ils rappellent que depuis 2009 aucune réévaluation de la grille tarifaire n'a été faite. "Nous avons de nombreuses charges, fixes et variables. Nous devons assurer les crédits liés aux camions, les coûts de réparation, le paiement du RSI, le loyer du garage,... Nous faisons des journées de 12 heures en moyenne, ce n'est plus possible", déclare l'un d'entre eux.
Après plusieurs mois de négociations et le refus d'une revalorisation à 3% au mois de février dernier, les transporteurs s'impatientent: "Pas de revalorisation, et par dessus le marché, un chantier de la Nouvelle Route du Littoral qui bénéficie plus aux multinationales. On en a assez", concluent-ils, prêts à durcir le mouvement, comme annoncé dans la matinée par leurs collègues. Ils revendiquent désormais que soit respecté l'indice de l'insee, soit 7,78%.
Les livraisons de béton pourraient ne plus avoir lieu très vite...
"Nous sommes exploités", lancent unanimement les transporteurs présents. Ils rappellent que depuis 2009 aucune réévaluation de la grille tarifaire n'a été faite. "Nous avons de nombreuses charges, fixes et variables. Nous devons assurer les crédits liés aux camions, les coûts de réparation, le paiement du RSI, le loyer du garage,... Nous faisons des journées de 12 heures en moyenne, ce n'est plus possible", déclare l'un d'entre eux.
Après plusieurs mois de négociations et le refus d'une revalorisation à 3% au mois de février dernier, les transporteurs s'impatientent: "Pas de revalorisation, et par dessus le marché, un chantier de la Nouvelle Route du Littoral qui bénéficie plus aux multinationales. On en a assez", concluent-ils, prêts à durcir le mouvement, comme annoncé dans la matinée par leurs collègues. Ils revendiquent désormais que soit respecté l'indice de l'insee, soit 7,78%.
Les livraisons de béton pourraient ne plus avoir lieu très vite...