2.000 € d’astreinte par heure si les camions bloquant l’accès à l’hôtel de Région ne sont pas enlevés, c’est la décision rendue par le tribunal judiciaire de Saint-Denis ce mercredi. Les transporteurs vont donc devoir déplacer les camions stationnés devant la pyramide inversée sous peine d’avoir une facture salée à payer.
Jeudi dernier, La Région Réunion avait déposé au tribunal judiciaire de Saint-Denis une assignation via une procédure d'urgence, appelée référé d'heure à heure, qui permet au dépositaire, après recevabilité de la demande, d'obtenir réparation du préjudice subi. Le président du tribunal judiciaire a donc statué en faveur de la Région.
Après une opération escargot entamée mardi 21 juillet dernier de Saint-Pierre à Saint-Denis en direction de l'hôtel de Région, les transporteurs en avaient bloqué l'accès pour manifester leur colère quant à l'arrêt du chantier de la digue de la NRL. Réunis en une plateforme syndicale, ils assuraient, dans une conférence de presse, que la population ne pâtirait pas de leurs actions car ils ne bloqueraient pas les routes.
Depuis mardi 21 juillet, la pyramide inversée est bloquée par les camions des manifestants. Les transporteurs exigent que le chantier reprenne, et que l'accord obtenu en janvier avec la Région, l'Etat et le consortium soit appliqué. Si l'accès des administrés était toujours possible le mardi, les transporteurs avaient durci le mouvement le mercredi en empêchant l'accès complet aux services régionaux.
La Région avait alors fait procéder à une constatation par huissier de la situation de blocage.
Les transporteurs attendent désormais d'être signifiées officiellement de la décision par constat d'huissier. "On va partir", a annoncé Didier Hoareau de l'OTI, "mais on poursuit la grève ailleurs", a-t-il ajouté sans donner de précisions sur le futur lieu de mobilisation. "La donne va changer maintenant", avec sous-entendu une menace de durcissement du mouvement. Et prévenir : "La guerre ne fait que commencer".
Jeudi dernier, La Région Réunion avait déposé au tribunal judiciaire de Saint-Denis une assignation via une procédure d'urgence, appelée référé d'heure à heure, qui permet au dépositaire, après recevabilité de la demande, d'obtenir réparation du préjudice subi. Le président du tribunal judiciaire a donc statué en faveur de la Région.
Après une opération escargot entamée mardi 21 juillet dernier de Saint-Pierre à Saint-Denis en direction de l'hôtel de Région, les transporteurs en avaient bloqué l'accès pour manifester leur colère quant à l'arrêt du chantier de la digue de la NRL. Réunis en une plateforme syndicale, ils assuraient, dans une conférence de presse, que la population ne pâtirait pas de leurs actions car ils ne bloqueraient pas les routes.
Depuis mardi 21 juillet, la pyramide inversée est bloquée par les camions des manifestants. Les transporteurs exigent que le chantier reprenne, et que l'accord obtenu en janvier avec la Région, l'Etat et le consortium soit appliqué. Si l'accès des administrés était toujours possible le mardi, les transporteurs avaient durci le mouvement le mercredi en empêchant l'accès complet aux services régionaux.
La Région avait alors fait procéder à une constatation par huissier de la situation de blocage.
Les transporteurs attendent désormais d'être signifiées officiellement de la décision par constat d'huissier. "On va partir", a annoncé Didier Hoareau de l'OTI, "mais on poursuit la grève ailleurs", a-t-il ajouté sans donner de précisions sur le futur lieu de mobilisation. "La donne va changer maintenant", avec sous-entendu une menace de durcissement du mouvement. Et prévenir : "La guerre ne fait que commencer".