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Transporteurs/Joël Mongin : « La guerre des chefs, c’est fini! »

L'intersyndicale des transporteurs s'agite en coulisses pour relancer un mouvement. Vendredi prochain, le bureau sera réélu et une feuille de route s'apprête à être élaborée. Les syndicats réclament le gel des dettes sociales et fiscales des entreprises en difficultés. Pour Joël Mongin (Lo Fer), "les syndicats doivent être solidaires" pour réussir. Sans union, "on va se faire bouffer", estime-t-il.

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 07 février 2013 à 17H32

Zinfos974 : Pourquoi reformer l’intersyndicale ?

Joël Mongin : Il faut que l’on sauve des entreprises. Les transporteurs sont la valeur ajoutée de la Réunion. Il faut que l’Etat le comprenne. Sur le carburant, les dettes sociales, nos problèmes sont récurrents. Les syndicats doivent être solidaires entre-eux pour être plus forts. Nous devons fixer ensemble une feuille de route. Nous avons plus d’expérience qu’auparavant.

Quel constat faites-vous de la situation des transporteurs ?

La Réunion est dans un état critique, que ce soit pour les jeunes, les transporteurs ou dans le secteur du BTP. Quand vous voyez que Johnny Grindu (société TGF) met la clé sous la porte, alors qu’il a plus de 20 ans d’ancienneté et 23 salariés, c’est qu’il y a un problème ! Il faut arrêter !

Le souci, c’est qu’il n’y a pas de reprise de l’activité à la Réunion. Depuis fin 2008, quels grands travaux il y a eu ? Rien du tout ! On commence à en faire avec l’aéroport. Ce n’est pas le moment pour que les entreprises meurent. Elles veulent payer leurs dettes, mais quand les activités recommenceront.

Jean-Bernard Caroupaye (FNTR) a déclaré qu’il était prêt à durcir le mouvement seul si les négociations ne lui donnaient pas satisfaction. Vous comprenez ?

Jean-Bernard Caroupaye a fait son travail. Quand il fallait monter au créneau il l’a fait. Si l’intersyndicale ne lui correspond pas, libre à lui ! Je ne le critiquerai pas. La guerre des chefs c’est fini. Sinon, on va se faire bouffer. Mais je remarque que quand la FNTR y est allée toute seule, il a toujours manqué quelque chose. On ne doit pas repartir comme les autres années, il faut que nous soyons sur la même longueur d’ondes.

Êtes-vous candidat pour prendre la tête de l’intersyndicale ?

Je ne veux pas la tête de quoi que ce soit. Hugues Atchy est le président actuel, peut-être sera-t-il réélu. Peut-être que ce sera quelqu’un d’autre. Il y a longtemps qu’on me réclame mais je ne suis jamais parti…

 

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