Embouteillages, transports en commun saturés, aéroport engorgé… Le Nord de l'île suffoque. Face à l'urgence de la situation, la CINOR entend mettre sur les rails son tramway, entre le Barachois et Duparc, dès 2022. Le projet baptisé TAO (tramway aéroport entrée Ouest), dont les grandes lignes ont été dévoilées en septembre dernier, est désormais soumis aux habitants. La consultation publique a été lancée ce lundi après-midi au siège de l'intercommunalité.
"Au-delà de 40.000 passagers par jour, seul le tram constituait une réponse adaptée", met en avant Gérald Maillot, le président de la Cinor (42.000 passagers transitant actuellement chaque jour par les transports en commun).
Avec une capacité de 100.000 passagers, le TAO apparaît comme une solution "durable et nécessaire à court terme" qui permettrait non seulement de ne plus laisser de passagers au bord de la route, mais aussi d'inciter les automobilistes à délaisser leur véhicule au profit des transports en commun. La Cinor ambitionne ainsi de faire passer l'utilisation de la voiture de 60 à 45% et progresser le recours transports en commun de moins de 10% à 20%. Parmi les arguments, la garantie de ponctualité, ainsi que l'adaptation des tarifs à la situation sociale.
Des stations desservies toutes les 6 minutes de 1h à 5h
"Au-delà de 40.000 passagers par jour, seul le tram constituait une réponse adaptée", met en avant Gérald Maillot, le président de la Cinor (42.000 passagers transitant actuellement chaque jour par les transports en commun).
Avec une capacité de 100.000 passagers, le TAO apparaît comme une solution "durable et nécessaire à court terme" qui permettrait non seulement de ne plus laisser de passagers au bord de la route, mais aussi d'inciter les automobilistes à délaisser leur véhicule au profit des transports en commun. La Cinor ambitionne ainsi de faire passer l'utilisation de la voiture de 60 à 45% et progresser le recours transports en commun de moins de 10% à 20%. Parmi les arguments, la garantie de ponctualité, ainsi que l'adaptation des tarifs à la situation sociale.
Des stations desservies toutes les 6 minutes de 1h à 5h
Dans le détail, le TAO c'est 13 km de rails, 18 stations (Hôtel de Ville, cité des arts, Mail du Chaudron Leconte de Lisle, centre d'affaires Cadjee, espace océan...) desservies toutes les six minutes de 5h à 1h, et une vitesse moyenne de 20 km/h. Il permettra de passer du Barachois à l'aéroport en 25 minutes. Un transport efficace qui éviterait que certains administrés refusent des emplois faute de transport, souligne Gérald Maillot.
Le projet devrait en outre permettre de créer 300 emplois en exploitation et 2000 pendant les travaux, qui devraient débuter dès l'an prochain. "L'emprise elle est là, il n'y a pas besoin d'expropriation", assure le président de l'intercollectivité.
Côté coût, l'ensemble des aménagements liés à la réalisation de la ligne du tramway est estimé à 395 millions d’euros. L’exploitation est évaluée à 5,5 millions par an à court terme (60 000 voyageurs) et 7 millions par an à moyen terme (80 000 voyageurs).
Une caravane pour aller à la rencontre des habitants
Pour l'heure, le projet du TAO ainsi que la révision du Plan de Déplacement Urbain (PDU) restent en phase de concertation jusqu'au 31 octobre prochain. "C'est une concertation qui se déplace et va à la rencontre des habitants", souligne Dominique Picardo, chef de projet.
La Cinor a en effet mis en place la "Caravane Mobilités / TAO", un bus relooké en Tram qui sillonnera les trois communes. À l'intérieur, des bornes connectés, mais aussi des casques de réalité virtuelle, histoire de tester le tram avant même d’y poser les pieds.
S'y ajoutent notamment des ateliers thématiques, réunions publiques, conférences et expositions. Quant à la "complémentarité" avec le Run Rail , projet de la Région, la question doit encore faire l’objet, comme de nombreux autres points, de réflexions.
Le projet devrait en outre permettre de créer 300 emplois en exploitation et 2000 pendant les travaux, qui devraient débuter dès l'an prochain. "L'emprise elle est là, il n'y a pas besoin d'expropriation", assure le président de l'intercollectivité.
Côté coût, l'ensemble des aménagements liés à la réalisation de la ligne du tramway est estimé à 395 millions d’euros. L’exploitation est évaluée à 5,5 millions par an à court terme (60 000 voyageurs) et 7 millions par an à moyen terme (80 000 voyageurs).
Une caravane pour aller à la rencontre des habitants
Pour l'heure, le projet du TAO ainsi que la révision du Plan de Déplacement Urbain (PDU) restent en phase de concertation jusqu'au 31 octobre prochain. "C'est une concertation qui se déplace et va à la rencontre des habitants", souligne Dominique Picardo, chef de projet.
La Cinor a en effet mis en place la "Caravane Mobilités / TAO", un bus relooké en Tram qui sillonnera les trois communes. À l'intérieur, des bornes connectés, mais aussi des casques de réalité virtuelle, histoire de tester le tram avant même d’y poser les pieds.
S'y ajoutent notamment des ateliers thématiques, réunions publiques, conférences et expositions. Quant à la "complémentarité" avec le Run Rail , projet de la Région, la question doit encore faire l’objet, comme de nombreux autres points, de réflexions.
Donnez votre avis sur tao-pdu-cinor.re