
Après l'équipe de la MCUR qui tente de sauver son projet avec l'aide des communes communistes, l'autre projet phare abandonné par la nouvelle majorité régionale, le Tram Train, connaît un nouveau rebondissement. Le consortium Tram-Tiss a fait parvenir à Didier Robert une lettre, publiée dans le Quotidien, et dans laquelle il menace la Région en cas d'abandon du projet.
"Il nous paraît utile de rappeler que le contrat de partenariat liant notre société à la Région pour 45 ans a été conclu le 2 décembre 2009 et qu'il est exécutoire", rappelle cordialement Tram'Tiss. Puis le groupement monte ensuite d'un ton : "Il nous semblerait en effet peu opportun pour les Réunionnais, pris en qualités tant d'usagers que de contribuables, de voir ce projet abandonné et les finances de la Région lourdement grevées par une décision qui s'analyserait comme une résiliation pure et simple du contrat avec toutes les conséquence induites".
Selon le Quotidien, qui cite une source interne, le consortium aurait évalué ses pertes en cas de non poursuite du projet à 200 millions d'euros, qu'il réclamerait évidemment à la Région. Un cabinet d'avocats d'affaire parisien très réputé, Clifford Chance, a déjà été engagé dans cette optique. Bouygues, qui mène le consortium, serait déterminé à ne pas perdre ce marché : "On ne s'est jamais fait avoir ailleurs dans le monde, ce n'est pas à la Réunion qu'on va commencer", aurait, selon le Quotidien, déclaré un responsable de Bouygues.
Le Tram Train, qui a déjà coûté près de 70 millions d'euros à la Région, pourrait voir sa facture s'alourdir encore plus malgré l'abandon du projet.
"Il nous paraît utile de rappeler que le contrat de partenariat liant notre société à la Région pour 45 ans a été conclu le 2 décembre 2009 et qu'il est exécutoire", rappelle cordialement Tram'Tiss. Puis le groupement monte ensuite d'un ton : "Il nous semblerait en effet peu opportun pour les Réunionnais, pris en qualités tant d'usagers que de contribuables, de voir ce projet abandonné et les finances de la Région lourdement grevées par une décision qui s'analyserait comme une résiliation pure et simple du contrat avec toutes les conséquence induites".
Selon le Quotidien, qui cite une source interne, le consortium aurait évalué ses pertes en cas de non poursuite du projet à 200 millions d'euros, qu'il réclamerait évidemment à la Région. Un cabinet d'avocats d'affaire parisien très réputé, Clifford Chance, a déjà été engagé dans cette optique. Bouygues, qui mène le consortium, serait déterminé à ne pas perdre ce marché : "On ne s'est jamais fait avoir ailleurs dans le monde, ce n'est pas à la Réunion qu'on va commencer", aurait, selon le Quotidien, déclaré un responsable de Bouygues.
Le Tram Train, qui a déjà coûté près de 70 millions d'euros à la Région, pourrait voir sa facture s'alourdir encore plus malgré l'abandon du projet.