L'association Globice vient de dévoiler les résultats de l'étude SCAN'R qu'elle conduit depuis près d'un an pour mieux décrire et caractériser le trafic maritime à La Réunion "afin de localiser les zones potentielles à risque pour les cétacés".
Il en ressort que le risque d’exposition des cétacés au trafic des navires est non négligeable dans les eaux réunionnaises. Pour les navires grande capacité, le risque existe même pour les espèces côtières. Pour les navires côtiers, "le risque était attendu, surtout pour les espèces côtières, car les navires et les cétacés exploitent le domaine côtier", est-il indiqué.
Le risque d’exposition est présent hiver comme été, note le groupe de travail. "Les vitesses opérées par les navires dans les 300m pourraient être réduites, ce qui diminuerait les pressions induites par le trafic maritime", ces menaces pouvant avoir de lourdes conséquences à plus long terme. Outre le risque de collision, ce sont les futures reproductions, voire la survie de l'espèce, qui sont menacées.
Réduction de 80% du transit des navires de fret
Le groupe de travail SCAN'R formule ainsi plusieurs recommandations. Pour les navires de grande capacité, il s'agit de demander la création d'une "zone à éviter", portée par le CROSS, auprès de l’OMI (Organisation maritime internationale) pour les navires de fret ne faisant pas escale à La Réunion.
Cela dans le but d'atteindre une réduction de 80% du transit des navires de fret dans les eaux réunionnaises, de limiter des collisions entre navires (ex: Le Puffin 2018), les accidents (ex: Tresta Star 2022) et les collisions avec les cétacés (ex: suspicion de collision avec un cachalot en 2021)
Autre recommandation, la réalisation d'un travail auprès des pêcheurs, armateurs, comités et associations de pêcheurs, avec de la communication sur les menaces induites par le trafic des navires dans les eaux territoriales.
Pour les navires côtiers de petite capacité, les recommandations sont d'améliorer la diffusion de la règlementation en vigueur sur les pratiques de vitesse, de renforcer de la sensibilisation "pas qu’en 'saison baleines", mais aussi d'approfondir les connaissances.
Les résultats complets : https://www.globice.org/wp-content/uploads/2022/06/Presentation_atelier_SCANR_Version_diffusion.pdf
Il en ressort que le risque d’exposition des cétacés au trafic des navires est non négligeable dans les eaux réunionnaises. Pour les navires grande capacité, le risque existe même pour les espèces côtières. Pour les navires côtiers, "le risque était attendu, surtout pour les espèces côtières, car les navires et les cétacés exploitent le domaine côtier", est-il indiqué.
Le risque d’exposition est présent hiver comme été, note le groupe de travail. "Les vitesses opérées par les navires dans les 300m pourraient être réduites, ce qui diminuerait les pressions induites par le trafic maritime", ces menaces pouvant avoir de lourdes conséquences à plus long terme. Outre le risque de collision, ce sont les futures reproductions, voire la survie de l'espèce, qui sont menacées.
Réduction de 80% du transit des navires de fret
Le groupe de travail SCAN'R formule ainsi plusieurs recommandations. Pour les navires de grande capacité, il s'agit de demander la création d'une "zone à éviter", portée par le CROSS, auprès de l’OMI (Organisation maritime internationale) pour les navires de fret ne faisant pas escale à La Réunion.
Cela dans le but d'atteindre une réduction de 80% du transit des navires de fret dans les eaux réunionnaises, de limiter des collisions entre navires (ex: Le Puffin 2018), les accidents (ex: Tresta Star 2022) et les collisions avec les cétacés (ex: suspicion de collision avec un cachalot en 2021)
Autre recommandation, la réalisation d'un travail auprès des pêcheurs, armateurs, comités et associations de pêcheurs, avec de la communication sur les menaces induites par le trafic des navires dans les eaux territoriales.
Pour les navires côtiers de petite capacité, les recommandations sont d'améliorer la diffusion de la règlementation en vigueur sur les pratiques de vitesse, de renforcer de la sensibilisation "pas qu’en 'saison baleines", mais aussi d'approfondir les connaissances.
Les résultats complets : https://www.globice.org/wp-content/uploads/2022/06/Presentation_atelier_SCANR_Version_diffusion.pdf