Quatre hommes ont été présentés ce lundi devant le tribunal judiciaire de Saint-Denis pour des faits de trafic de drogue. Ils devaient initialement être jugés en comparution immédiate le 14 décembre mais leur procès a été renvoyé car l'un des accusés a réclamé un délai pour préparer sa défense.
3 frères et leur dalon condamnés
Yoann, considéré comme la tête du réseau, voit son sursis de 6 mois pour une affaire précédente révoqué et à quoi s'ajoute 3 ans de plus derrière les barreaux.
Son frère, Idriss, l'expert en culture et en production, écope lui de 2 ans de prison. Le troisième membre de la fratrie n'ira pas en prison. Revendeur et consommateur des produits fournis par les membres de sa famille, il est condamné à 15 mois d'enfermement dont 10 avec sursis.
Leur dalon, Raphaël, reste en détention et devra purger une peine de 3 ans de prison. Il faisait aussi partie de l'équipe de production de la marchandise et la transportait.
Une fratrie au casier judiciaire déjà bien rempli
Le leader de la bande, Yoann, avait eu affaire à la justice à 10 reprises par le passé, notamment pour trafic de cachets d'ecstasy. Son frère, Idriss, avait lui déjà une mention à son casier judiciaire.
Leur dalon, Raphaël, avait lui à son actif 12 affaires judiciaires.
Le réseau familial démantelé : De Mafate à Maurice
L'enquête démarre en septembre 2019. Yoann est intercepté dans l'Ouest avec près de 4 kilos de zamal dans sa voiture. Une perquisition à son domicile permet aux gendarmes de retrouver 400 grammes de cannabis séchés et 82 pieds dans un champ. Condamné à du sursis et des travaux d'intérêt général, il décide de continuer son business.
Les gendarmes poursuivent eux aussi leur enquête et interpellent 10 personnes le 7 décembre dernier. Ils découvrent 128 plants de zamal qui poussent en intérieur puis le lendemain 84 pieds à l'air libre en montagne.
Les trois frères et leur dalon auraient produit du zamal à un rythme soutenu, ce qui leur aurait permis de vendre plusieurs kilos par semaine. Ils auraient même exporté leur marchandise jusqu'à l'île Maurice, mais la présidente, faute de preuves suffisantes, a prononcé la relaxe concernant cette prévention.
(Régis Labrousse sur place)
3 frères et leur dalon condamnés
Yoann, considéré comme la tête du réseau, voit son sursis de 6 mois pour une affaire précédente révoqué et à quoi s'ajoute 3 ans de plus derrière les barreaux.
Son frère, Idriss, l'expert en culture et en production, écope lui de 2 ans de prison. Le troisième membre de la fratrie n'ira pas en prison. Revendeur et consommateur des produits fournis par les membres de sa famille, il est condamné à 15 mois d'enfermement dont 10 avec sursis.
Leur dalon, Raphaël, reste en détention et devra purger une peine de 3 ans de prison. Il faisait aussi partie de l'équipe de production de la marchandise et la transportait.
Une fratrie au casier judiciaire déjà bien rempli
Le leader de la bande, Yoann, avait eu affaire à la justice à 10 reprises par le passé, notamment pour trafic de cachets d'ecstasy. Son frère, Idriss, avait lui déjà une mention à son casier judiciaire.
Leur dalon, Raphaël, avait lui à son actif 12 affaires judiciaires.
Le réseau familial démantelé : De Mafate à Maurice
L'enquête démarre en septembre 2019. Yoann est intercepté dans l'Ouest avec près de 4 kilos de zamal dans sa voiture. Une perquisition à son domicile permet aux gendarmes de retrouver 400 grammes de cannabis séchés et 82 pieds dans un champ. Condamné à du sursis et des travaux d'intérêt général, il décide de continuer son business.
Les gendarmes poursuivent eux aussi leur enquête et interpellent 10 personnes le 7 décembre dernier. Ils découvrent 128 plants de zamal qui poussent en intérieur puis le lendemain 84 pieds à l'air libre en montagne.
Les trois frères et leur dalon auraient produit du zamal à un rythme soutenu, ce qui leur aurait permis de vendre plusieurs kilos par semaine. Ils auraient même exporté leur marchandise jusqu'à l'île Maurice, mais la présidente, faute de preuves suffisantes, a prononcé la relaxe concernant cette prévention.
(Régis Labrousse sur place)
