Ce fonctionnaire stagiaire en poste au CCAS de Saint-Louis a été appréhendé après une enquête au long court de la section de recherches de Saint-Pierre. Cocaïne, ecstasy et cannabis ont été vendus par le trentenaire qui se fournissait également en pâte à chicha.
Les gendarmes ont mis fin à son trafic de stupéfiants le 9 juin dernier. Outre 130g de résine de cannabis, 190g d'herbes séchées et plus de 5 000 euros en numéraire, une arme a également été découverte lors de la perquisition au domicile de ses grands-parents, là où le jeune père de famille est logé depuis de nombreuses années.
Un petit trafic qui monte en puissance
Le prévenu explique avoir commencé son trafic par la pâte à chicha, soumise à déclaration, avant d'importer de la résine de cannabis via des fournisseurs de l'Est de la France. Lui-même est consommateur régulier de résine de cannabis.
Afin de brouiller les pistes, le trafiquant présumé a utilisé ses proches et notamment sa compagne pour effectuer les virements et réceptionner les colis. Les enquêteurs ont mis à jour plus de 30 000 euros de virements effectués en 2 ans et l'achat de trois véhicules en un an.
Il faisait sa pub sur SnapChat et vendait la drogue devant chez mamie
Connu sous le pseudonyme de "Boss Man", il se faisait des clients via le réseau social SnapChat et effectuait les transactions devant chez sa grand-mère et ce malgré les remontrances de cette dernière durant 2 ans et demie.
Face au tribunal, le trentenaire, père d'une fillette, a tenté de faire valoir l'instabilité de sa situation professionnelle, faisant partie des 139 titularisations remises en cause par la nouvelle majorité. En fonction des interceptions douanières, "Boss Man" se faisait un bénéfice de 1 000 à 1 5000 euros de ses activités illégales. Un trafic provenant essentiellement de l'importation de la pâte à chicha, "tendance à La Réunion", et de la résine de cannabis, a-t-il assuré. Il ne revendait que "rarement" l'ecstasy et la cocaïne qu'il se fournissait localement. En effet, l'enquête n'a pas permis de trouver des éléments démontrant l'importation de ces produits.
"Le trafic de stupéfiants est puni parce qu'il est la source d'un vrai problème de santé publique", a tancé la vice-procureur Emilie PetitJean. 2 ans de prison ferme, le maintien en détention, l'interdiction d'exercice de la fonction publique durant 5 ans, l'interdiction durant 5 ans de porter une arme et la confiscation des scellés ont été requis par le parquet.
Pour sa défense, Maître Norman Omarjee, a remis en cause "le choix de la poursuite pour un trafic de résine de cannabis". Il a donc demandé au tribunal de ramener la peine à de "plus justes proportions".
La robe noire a été en partie écoutée. Son client a été condamné à 12 mois de prison ferme et à son maintien en détention. Le tribunal a prononcé la confiscation des scellés et l'interdiction de porter une arme durant 5 ans.
Les gendarmes ont mis fin à son trafic de stupéfiants le 9 juin dernier. Outre 130g de résine de cannabis, 190g d'herbes séchées et plus de 5 000 euros en numéraire, une arme a également été découverte lors de la perquisition au domicile de ses grands-parents, là où le jeune père de famille est logé depuis de nombreuses années.
Un petit trafic qui monte en puissance
Le prévenu explique avoir commencé son trafic par la pâte à chicha, soumise à déclaration, avant d'importer de la résine de cannabis via des fournisseurs de l'Est de la France. Lui-même est consommateur régulier de résine de cannabis.
Afin de brouiller les pistes, le trafiquant présumé a utilisé ses proches et notamment sa compagne pour effectuer les virements et réceptionner les colis. Les enquêteurs ont mis à jour plus de 30 000 euros de virements effectués en 2 ans et l'achat de trois véhicules en un an.
Il faisait sa pub sur SnapChat et vendait la drogue devant chez mamie
Connu sous le pseudonyme de "Boss Man", il se faisait des clients via le réseau social SnapChat et effectuait les transactions devant chez sa grand-mère et ce malgré les remontrances de cette dernière durant 2 ans et demie.
Face au tribunal, le trentenaire, père d'une fillette, a tenté de faire valoir l'instabilité de sa situation professionnelle, faisant partie des 139 titularisations remises en cause par la nouvelle majorité. En fonction des interceptions douanières, "Boss Man" se faisait un bénéfice de 1 000 à 1 5000 euros de ses activités illégales. Un trafic provenant essentiellement de l'importation de la pâte à chicha, "tendance à La Réunion", et de la résine de cannabis, a-t-il assuré. Il ne revendait que "rarement" l'ecstasy et la cocaïne qu'il se fournissait localement. En effet, l'enquête n'a pas permis de trouver des éléments démontrant l'importation de ces produits.
"Le trafic de stupéfiants est puni parce qu'il est la source d'un vrai problème de santé publique", a tancé la vice-procureur Emilie PetitJean. 2 ans de prison ferme, le maintien en détention, l'interdiction d'exercice de la fonction publique durant 5 ans, l'interdiction durant 5 ans de porter une arme et la confiscation des scellés ont été requis par le parquet.
Pour sa défense, Maître Norman Omarjee, a remis en cause "le choix de la poursuite pour un trafic de résine de cannabis". Il a donc demandé au tribunal de ramener la peine à de "plus justes proportions".
La robe noire a été en partie écoutée. Son client a été condamné à 12 mois de prison ferme et à son maintien en détention. Le tribunal a prononcé la confiscation des scellés et l'interdiction de porter une arme durant 5 ans.