Un jeune homme avait été intercepté en février dernier à la descente de son avion à Roland-Garros, avec 20 grammes de cocaïne et 13 comprimés de Flurazépam, proche du Valium qui est utilisé normalement pour traiter les problèmes d’insomnies.
L’homme qui a été reconnu coupable de « transport, détention et usage de stupéfiants » lors de sa comparution immédiate ce vendredi, n’est autre que le directeur adjoint de l’enseigne Tati, Reza Ravate.
Sa villa de luxe avait été passée au crible des policiers de la Sûreté départementale. « Une petite quantité de résine de cannabis et de zamal avait également été découverte, mais aussi du produit de coupe et des pochons vides pour conditionner la cocaïne en dose », révèle le JIR.
La question d’un éventuel trafic de drogue est en suspend. En effet, compte tenu de la situation financière du jeune homme, ce dernier n’aurait qu’une consommation festive.
La juge Brigitte Lagière a alors condamné ce fils de bonne famille à « une peine de huit mois de prison avec sursis, 3 000 euros d’amende et, enfin, une petite amende douanière d’un montant de 650 euros ».