Pas moins de 5 personnes comparaissaient ce mardi après-midi dans la salle d'audience numéro 1 du tribunal judiciaire de Saint-Denis. Il leur est reproché d'avoir été les principaux instigateurs d'un trafic de cocaïne sur la Réunion. L'affaire débute par l'arrestation d'une mule à l'aéroport de Gillot. Un système d'écoutes téléphoniques se met alors en place permettant ainsi aux enquêteurs de s'apercevoir qu'il s'agit d'un trafic bien structuré, indique le Quotidien.
L'enquête met alors en évidence que les mules passent par la même agence de voyages située à Colombes en région parisienne. Les enquêteurs parviennent également à mettre en connexion deux affaires de trafic lors de leurs investigations. Il apparait en outre que, dès la première interpellation de la mule, les livraisons se sont poursuivies via des envois postaux. Si certains reconnaissent les faits du bout de lèvres, d'autres tentent de limiter leur participation à de simples échanges commerciaux dans le domaine de la chaussure de sport pour justifier leurs connexions avec le protagoniste métropolitain de cette affaire.
Des peines allant jusqu'à 7 ans de prison
Jugés en état de récidive, certains risquaient hier jusqu'à 20 ans de prison. La procureure de la République tient d'ailleurs des réquisitions en ce sens et demande au tribunal des peines allant jusqu'à 7 ans de prison. Après une audience de plus de 7 heures, les cinq prévenus sont reconnus coupables des faits de trafic de cocaïne. Celui qui est considéré comme la tête de réseau écope de 5 ans de prison dont 2 avec sursis probatoire et maintien en détention. Son principal complice est condamné à 4 ans de prison dont 2 avec sursis probatoire.
Les trois autres comparses se voient condamnés à des peines de 3 ans dont 2 avec sursis, 18 mois dont 1 an avec sursis et 1 an dont 6 mois de sursis probatoire.
L'enquête met alors en évidence que les mules passent par la même agence de voyages située à Colombes en région parisienne. Les enquêteurs parviennent également à mettre en connexion deux affaires de trafic lors de leurs investigations. Il apparait en outre que, dès la première interpellation de la mule, les livraisons se sont poursuivies via des envois postaux. Si certains reconnaissent les faits du bout de lèvres, d'autres tentent de limiter leur participation à de simples échanges commerciaux dans le domaine de la chaussure de sport pour justifier leurs connexions avec le protagoniste métropolitain de cette affaire.
Des peines allant jusqu'à 7 ans de prison
Jugés en état de récidive, certains risquaient hier jusqu'à 20 ans de prison. La procureure de la République tient d'ailleurs des réquisitions en ce sens et demande au tribunal des peines allant jusqu'à 7 ans de prison. Après une audience de plus de 7 heures, les cinq prévenus sont reconnus coupables des faits de trafic de cocaïne. Celui qui est considéré comme la tête de réseau écope de 5 ans de prison dont 2 avec sursis probatoire et maintien en détention. Son principal complice est condamné à 4 ans de prison dont 2 avec sursis probatoire.
Les trois autres comparses se voient condamnés à des peines de 3 ans dont 2 avec sursis, 18 mois dont 1 an avec sursis et 1 an dont 6 mois de sursis probatoire.