
Nicolas du Roy, directeur des antennes musicales des chaînes Trace (Urban, Tropical, Africa, Sports Stars) est de passage à la Réunion. Objectif, rencontrer les professionnels de la musique locale pour promouvoir les clips des artistes réunionnais, encore trop peu présents en diffusion nationale et internationale.
Lancée en 2003, la chaîne Trace avait pour objectif d'être un média urbain à destination des jeunes. 10 ans plus tard, Trace a évolué, est désormais déclinée en quatre chaînes thématiques, se retrouve diffusée dans 150 pays et est regardée par plus de 80 millions de personnes à travers le monde. Un "empire" Trace dont le coeur de cible est un public compris entre 13 et 34 ans. Des chaînes particulièrement bien implantées dans la zone Caraïbe, océan Indien et Afrique.
Les derniers chiffres médiamétrie à la Réunion le prouvent. Avec 3,2% d'audience cumulée entre mars et juin 2013, Trace Urban, diffusée sur un bouquet satellite, se place à en 7e position des chaînes les plus regardées à la Réunion. Pour autant, est-ce que la culture et la musique réunionnaise sont diffusées sur le bouquet Trace ?
Pas vraiment puisque toute cette semaine, Nicolas du Roy, directeur des antennes musicales, et Valérie Gilles-Alexia, directrice déléguée Trace pour la zone océan Indien, Caraïbe et Pacifique, ont rencontré les professionnels de l'industrie musicale à la Réunion. "Il y a un bouillonnement local puisque 380 albums sont sortis l'année dernière", souligne Nicolas du Roy.
Les clips réunionnais "pas assez professionnels pour être diffusés en France"
Mais un problème majeur demeure pour Trace. La qualité des clips locaux. "Pas assez professionnels pour être diffusés en France. Il nous faut des clips beaux", poursuit-il. D'où un travail spécifique avec les représentants du PRMA (Pôle régional des musiques actuelles), la Région et l'Agence Film Réunion. "On va travailler pour revoir les critères d'éligibilité pour les aides apportées par l'Agence Film sur la production et la réalisation", explique Myrella Cadet, responsable du développement de la zone océan Indien.
Déjà, Nicolas du Roy a rencontré pas mal de producteurs de clips, des artistes et a pu se rendre dans différentes sociétés de production. "Je repars avec deux clips pour qu'ils soient diffusés", précise-t-il. Ces deux artistes réunionnais sélectionnés sont Kaf Malbar et Lindigo. "On a entendu pas mal d'autres choses très bien qui peuvent être de futurs hits. Moi je suis là pour encourager les prods à faire des clips (…). On veut mettre un lien entre la Réunion et les studios de Paris", poursuit Nicolas du Roy.
Outre la qualité des clips, Trace a décidé de lancer prochainement deux nouveaux concepts sur la Réunion: Le Trace Stars et Fitness Island. Le premier est un concours de chant par téléphone qui devrait voir le jour en milieu d'année prochaine (déjà diffusé en Afrique du Sud), tout comme le second qui proposera des cours de fitness dans différents endroits de l'île, diffusés par la suite sur les chaînes du groupe Trace.
Lancée en 2003, la chaîne Trace avait pour objectif d'être un média urbain à destination des jeunes. 10 ans plus tard, Trace a évolué, est désormais déclinée en quatre chaînes thématiques, se retrouve diffusée dans 150 pays et est regardée par plus de 80 millions de personnes à travers le monde. Un "empire" Trace dont le coeur de cible est un public compris entre 13 et 34 ans. Des chaînes particulièrement bien implantées dans la zone Caraïbe, océan Indien et Afrique.
Les derniers chiffres médiamétrie à la Réunion le prouvent. Avec 3,2% d'audience cumulée entre mars et juin 2013, Trace Urban, diffusée sur un bouquet satellite, se place à en 7e position des chaînes les plus regardées à la Réunion. Pour autant, est-ce que la culture et la musique réunionnaise sont diffusées sur le bouquet Trace ?
Pas vraiment puisque toute cette semaine, Nicolas du Roy, directeur des antennes musicales, et Valérie Gilles-Alexia, directrice déléguée Trace pour la zone océan Indien, Caraïbe et Pacifique, ont rencontré les professionnels de l'industrie musicale à la Réunion. "Il y a un bouillonnement local puisque 380 albums sont sortis l'année dernière", souligne Nicolas du Roy.
Les clips réunionnais "pas assez professionnels pour être diffusés en France"
Mais un problème majeur demeure pour Trace. La qualité des clips locaux. "Pas assez professionnels pour être diffusés en France. Il nous faut des clips beaux", poursuit-il. D'où un travail spécifique avec les représentants du PRMA (Pôle régional des musiques actuelles), la Région et l'Agence Film Réunion. "On va travailler pour revoir les critères d'éligibilité pour les aides apportées par l'Agence Film sur la production et la réalisation", explique Myrella Cadet, responsable du développement de la zone océan Indien.
Déjà, Nicolas du Roy a rencontré pas mal de producteurs de clips, des artistes et a pu se rendre dans différentes sociétés de production. "Je repars avec deux clips pour qu'ils soient diffusés", précise-t-il. Ces deux artistes réunionnais sélectionnés sont Kaf Malbar et Lindigo. "On a entendu pas mal d'autres choses très bien qui peuvent être de futurs hits. Moi je suis là pour encourager les prods à faire des clips (…). On veut mettre un lien entre la Réunion et les studios de Paris", poursuit Nicolas du Roy.
Outre la qualité des clips, Trace a décidé de lancer prochainement deux nouveaux concepts sur la Réunion: Le Trace Stars et Fitness Island. Le premier est un concours de chant par téléphone qui devrait voir le jour en milieu d'année prochaine (déjà diffusé en Afrique du Sud), tout comme le second qui proposera des cours de fitness dans différents endroits de l'île, diffusés par la suite sur les chaînes du groupe Trace.