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« Tous pourris! »

L'article "Magouilles dans l'attribution d'un marché à l'aéroport de Gillot ?" du sieur Pierrot DUPUY me fait penser au livre que j'ai lu récemment et dont la préface que je fais connaître ici cerne bien le problème des "magouilles".

Ecrit par Pamphlétaire – le mercredi 18 mars 2015 à 09H25

C’est ce que dit le grand public bouleversé, écœuré, indigné par les dizaines et les dizaines de scandales politico-financiers qui ont été –enfin !- portés à sa connaissance par les media.
Mais, naturellement, nos hommes politiques ne sont pas « tous pourris ». Et ceux qui sont « mis en examen » par des magistrats curieux ne sont pas encore jugé. Les  « têtes d’affiche » auront du mal à prouver leur bonne foi, c’et sûr ; cependant, les débats devant les juges montreront que le véritable coupable c’est le Système, d’aucuns diraient : le Régime.

Car c’est bien le Système qui corrompt les hommes. Le Système conduit les hommes politiques à commettre des malversations pour réussir dans une société corrompue par l’Argent. Dites-vous bien que si le Système n’avait pas existé, il y aurait eu dix fois, cent fois moins de « pourris », que les « affaires » de ces dernières années n’en ont « épinglés ». Henry COSTON l’écrivait dans le premier livre qu’il a consacré aux oligarchies financières et à l’Argent :

« Ce ne sont pas les hommes qui sont en cause, mais le Système. Les « capitalistes«  ne sont dangereux pour la Nation que parce qu’il n’y a plus d’Etat pour juguler le capitalisme.« 

Et il (Henry COSTON) ajoutait :
« Je n’associe pas dans une même réprobation tous les tenants du Système capitalisme. Les uns le subissent, « jouent«  le jeu, sans l’aimer. Les autres font corps avec lui…
Dans un pays où la foi a quitté les cœurs, où l’enthousiasme le cède à l’indifférence et à l’ingratitude, où l’égoïsme et la soif de jouissance étouffent l’idéal, que peuvent espérer les hommes qui se dévouent pour le bien public ?« 

Souhaitons que, n’écoutant que leur devoir de Français, la volonté de bien faire puisse prévaloir sur la crainte de l’action stérile.
Il n’est pas vrai que nos hommes politiques, de « droite«  ou de « gauche«  soient « tous pourris« .

Mais il est exact que trop de politiciens ont trempé dans les escroqueries des « fausses factures«  et accepté des oligarchies financières des subsides pour favoriser leurs appétits et leur goût du lucre.

Et c’est cela qui doit cesser. Mais on ne mettra fin à ces pratiques qui déshonorent la France et avilissent la République, que si les citoyens de ce pays veulent bien ne plus voter les yeux fermés. Tous les stipendiés des trusts et des banques sont maintenant connus, répertoriés ; qu’on les écarte résolument des assemblées et du pouvoir.

Cet article qui est une préface du livre « Tous pourris !«  d’Henry COSTON a été écrite par lui le 25 février 1995, soit il y a 20 ans. Cette prose n’est pas démodée et est toujours d’actualité ce qui m’amène à le porter aux lecteurs de ZINFOS974.

 

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