
Olivier Bancoult, dirigeant du Groupe réfugiés Chagos est de passage dans l'île, présent pour continuer la mobilisation pour un retour du peuple chagossien sur sa terre natale. Les dernières nouvelles venant de la justice britannique seraient plutôt encourageantes. Fin mai, la Cour d'appel a reconnu que les révélations faites par un câble diplomatique récupéré par Wikileaks étaient admissibles devant une juridiction. De l'espoir et un premier pas pour Olivier Bancoult et les Chagossiens de retrouver un jour la terre de laquelle ils ont été chassés dans les années 60/70.
Dans ce câble diplomatique récupéré fin 2010 par Wikileaks, il est fait mention de la volonté du ministre des Affaires étrangères britannique de l'époque, David Miliband, de créer une réserve marine stricte sur l'archipel des Chagos afin d'empêcher la réinstallation des Chagossiens sur leur terre natale. "Le jugement du 23 mai dernier rendu par la cour d'appel en Angleterre dit que toutes les révélations faites par Wikileaks étaient admissibles. Nos avocats vont se baser dessus pour faire leur travail", explique Olivier Bancoult.
Le dirigeant du Groupe réfugiés Chagos précise que le gouvernement britannique a décidé de mener une étude de faisabilité pour la réhabilitation des Chagossiens. Une étude menée par des "consultants indépendants", précise-t-il, et ainsi éviter les couacs, l'interférence de fonctionnaires d’État, autour de la première étude engagée en 2000 sur la réinstallation des Chagossiens.
"Nous avons toujours demandé notre droit au retour. Nous ne sommes pas pour la base militaire, mais il est préférable pour nous de retourner chez nous, le reste on verra plus tard", poursuit Olivier Bancoult. Pour rappel, le traité de 1966 signé entre les Britanniques et les Etats-Unis a autorisé la création d'une base militaire américaine, installée et ouverte depuis le 1er octobre 1977, à Diego Garcia. Un traité bail d'une durée de 50 ans et qui doit être réexaminé à partir de la fin de cette année 2014.
"Il peut y avoir une cohabitation entre la base à l'Ouest et la zone Est de Diego Garcia"
Dans tous les cas, le bail devrait être renouvelé pour une durée de 20 ans, car Diego Garcia est une base stratégique pour les Etats-Unis. Mais les 9.860 Chagossiens, natifs et descendants, de l'archipel ne veulent qu'une chose retourner chez eux. "Il peut y avoir une cohabitation entre la base à l'Ouest et la zone Est de Diego Garcia, démilitarisée et exclue du traité", souligne André Oraison, ancien professeur de droit à l'Université, défenseur de la cause des Chagos.
Du côté des Etats-Unis, les autorités n'objecteraient plus à un retour des Chagossiens sur leur île natale, selon Olivier Bancoult. Plusieurs pétitions ont été adressées au gouvernement des Etats-Unis à ce sujet. "Dans un premier temps, on est prêt à accepter la cohabitation avec la base militaire", ajoute Olivier Bancoult.
Dans les prochains jours, les experts indépendants mandatés par le gouvernement britannique se rendront à Maurice, après être passés par l'archipel des Chagos, pour discuter d'un possible retour. "Les conditions sont réunies pour que le retour des Chagossiens soit possible. Tous les feux sont au vert pour le retour des Chagossiens sur leur terre natale. Sans remettre en cause la base militaire", conclut André Oraison.
La prochaine étape pour le Groupe réfugiés Chagos, se rendre devant la Cour suprême d'Angleterre, fort de la décision de la Cour d'appel.
Dans ce câble diplomatique récupéré fin 2010 par Wikileaks, il est fait mention de la volonté du ministre des Affaires étrangères britannique de l'époque, David Miliband, de créer une réserve marine stricte sur l'archipel des Chagos afin d'empêcher la réinstallation des Chagossiens sur leur terre natale. "Le jugement du 23 mai dernier rendu par la cour d'appel en Angleterre dit que toutes les révélations faites par Wikileaks étaient admissibles. Nos avocats vont se baser dessus pour faire leur travail", explique Olivier Bancoult.
Le dirigeant du Groupe réfugiés Chagos précise que le gouvernement britannique a décidé de mener une étude de faisabilité pour la réhabilitation des Chagossiens. Une étude menée par des "consultants indépendants", précise-t-il, et ainsi éviter les couacs, l'interférence de fonctionnaires d’État, autour de la première étude engagée en 2000 sur la réinstallation des Chagossiens.
"Nous avons toujours demandé notre droit au retour. Nous ne sommes pas pour la base militaire, mais il est préférable pour nous de retourner chez nous, le reste on verra plus tard", poursuit Olivier Bancoult. Pour rappel, le traité de 1966 signé entre les Britanniques et les Etats-Unis a autorisé la création d'une base militaire américaine, installée et ouverte depuis le 1er octobre 1977, à Diego Garcia. Un traité bail d'une durée de 50 ans et qui doit être réexaminé à partir de la fin de cette année 2014.
"Il peut y avoir une cohabitation entre la base à l'Ouest et la zone Est de Diego Garcia"
Dans tous les cas, le bail devrait être renouvelé pour une durée de 20 ans, car Diego Garcia est une base stratégique pour les Etats-Unis. Mais les 9.860 Chagossiens, natifs et descendants, de l'archipel ne veulent qu'une chose retourner chez eux. "Il peut y avoir une cohabitation entre la base à l'Ouest et la zone Est de Diego Garcia, démilitarisée et exclue du traité", souligne André Oraison, ancien professeur de droit à l'Université, défenseur de la cause des Chagos.
Du côté des Etats-Unis, les autorités n'objecteraient plus à un retour des Chagossiens sur leur île natale, selon Olivier Bancoult. Plusieurs pétitions ont été adressées au gouvernement des Etats-Unis à ce sujet. "Dans un premier temps, on est prêt à accepter la cohabitation avec la base militaire", ajoute Olivier Bancoult.
Dans les prochains jours, les experts indépendants mandatés par le gouvernement britannique se rendront à Maurice, après être passés par l'archipel des Chagos, pour discuter d'un possible retour. "Les conditions sont réunies pour que le retour des Chagossiens soit possible. Tous les feux sont au vert pour le retour des Chagossiens sur leur terre natale. Sans remettre en cause la base militaire", conclut André Oraison.
La prochaine étape pour le Groupe réfugiés Chagos, se rendre devant la Cour suprême d'Angleterre, fort de la décision de la Cour d'appel.