
La fin des hostilités au Port Est a beau être signée, les commerçants ne décolèrent pas. Financièrement, leur mois de mai est fichu.
"Je ne vois pas comment on pourrait dépoter les marchandises, les mettre en magasin et les vendre en trois jours ouvrés". Le constat amer vient du président de l'association des commerçants du Port.
Hamed Fayzal Vali, gérant d'un magasin de chaussures en plein centre-ville, parle d'un mois de mai pourtant envisagé sous les meilleurs auspices, "avec beaucoup de jours fériés", et donc des week-end prolongés.
Au coeur du calendrier, le rendez-vous immanquable était coché de longue date. Pourtant, ce 27 mai 2013, jour de la fête des mères, peut d'ores et déjà être rangé au rayon des ratés.
"Je ne vois pas comment on pourrait dépoter les marchandises, les mettre en magasin et les vendre en trois jours ouvrés". Le constat amer vient du président de l'association des commerçants du Port.
Hamed Fayzal Vali, gérant d'un magasin de chaussures en plein centre-ville, parle d'un mois de mai pourtant envisagé sous les meilleurs auspices, "avec beaucoup de jours fériés", et donc des week-end prolongés.
Au coeur du calendrier, le rendez-vous immanquable était coché de longue date. Pourtant, ce 27 mai 2013, jour de la fête des mères, peut d'ores et déjà être rangé au rayon des ratés.

Hamed Fayzal Vali fait une croix sur la fête des mères
"En ce qui me concerne, j'ai de la marchandise en souffrance. Nous sommes mercredi et nous n'avons pas encore eu d'informations de mon transitaire", s'inquiète-t-il. L'objectif, pour tous les commerçants concernés, est de pister la trace de leurs cargaisons. Port-Louis, Tamatave ou Durban... Hamed Fayzal Vali sait que le timing est insoluble. Jeudi, vendredi et samedi ne suffiront pas pour tout achalander.
"On est dans la m....."
"Je sais simplement que 10% de ce que j'avais commandé a pu arriver à quai un jour avant le début de la grève débutée le 3 mai", précise le commerçant. Pour le reste, le flou persiste. "Les transitaires vont avoir une surcharge de travail évidente", ajoute-t-il, sans peu d'espoir sur les délais.
"Tous les commerçants de l'île savent que pour la fête des mères c'est fini", se rend-il à l'évidence. Ses mots témoignent de la crispation voire du ras-le-bol ambiant. "Malheureusement, cette grève nous a coûté la peau des fesses. Il faut que l'on arrête d'être pris en otage. C'est une catastrophe pour toutes les entreprises de la Réunion. On est dans la m.....", déplore-t-il. Selon le président de l'association des commerçants, ce conflit a réussi "à plomber l'économie". Une économie déjà sous tension avec "un taux de chômage record".
Pas question d'envisager d'ouvrir les rideaux ce dimanche, à titre exceptionnel, pour tenter de rattraper le tir. "Le jour de la fête des mères, j'ai envie de le passer en famille !"
"On est dans la m....."
"Je sais simplement que 10% de ce que j'avais commandé a pu arriver à quai un jour avant le début de la grève débutée le 3 mai", précise le commerçant. Pour le reste, le flou persiste. "Les transitaires vont avoir une surcharge de travail évidente", ajoute-t-il, sans peu d'espoir sur les délais.
"Tous les commerçants de l'île savent que pour la fête des mères c'est fini", se rend-il à l'évidence. Ses mots témoignent de la crispation voire du ras-le-bol ambiant. "Malheureusement, cette grève nous a coûté la peau des fesses. Il faut que l'on arrête d'être pris en otage. C'est une catastrophe pour toutes les entreprises de la Réunion. On est dans la m.....", déplore-t-il. Selon le président de l'association des commerçants, ce conflit a réussi "à plomber l'économie". Une économie déjà sous tension avec "un taux de chômage record".
Pas question d'envisager d'ouvrir les rideaux ce dimanche, à titre exceptionnel, pour tenter de rattraper le tir. "Le jour de la fête des mères, j'ai envie de le passer en famille !"