
Les élections municipales passées, le Collectif pour le développement de la Micro-Région Sud repart dans son lobbying incessant pour faire bouger le Sud.
Après avoir listé l'ensemble des réalisations (déviation de Grand Bois, Campus professionnel, station de réception et de traitement d’images satellites, route des Tamarins, pont de la rivière Saint-Étienne, et à terme la déviante de Saint-Joseph) engagées sous la houlette de Paul Vergès, le collectif a "le sentiment que le Sud depuis quatre ans est en stand by", déplore Krishna Damour, le porte parole du collectif. Il cite au passage les exemples de la mise au placard du lycée hôtelier de la Petite-Île et l’enterrement de la rocade du Tampon. "Deux projets majeurs pour le Sud qui volent en éclat à cause d’un manque de volonté régionale de développer le Sud".
Pourtant dit-il, d’ici 2020, le Sud accentuera sa prépondérance démographique avec 140.000 résidents supplémentaires pour contenir 37 % des Réunionnais, soit 350.000 habitants, ce qui représente un potentiel énorme de moteur de croissance.
Face à ces données fondamentales, le collectif a la ferme conviction qu'il est temps d'agir. Krishna Damour s'adresse donc aux nouveaux décideurs élus il y a à peine un mois.
Ce dernier compte plus que jamais détailler l'importance de "juguler les insuffisances infrastructurelles et d’accessibilité" de la micro-région dans le souci d’un "développement harmonieux de la Réunion".
Inverser la tendance passe selon lui par des réalisations structurelles concrètes. "Je propose l’allongement de la piste de l’aéroport de Pierrefonds vers l’Est", c'est-à-dire vers le Pic du diable pour pouvoir créer à la fois de nouvelles possibilités aériennes mais aussi un port de débarquement pour le cabotage de pondéreux, de fioul, de ciment, etc. A Terre Sainte, il prône l’allongement de la digue et le draguage permettrait de voir accoster les bateaux de croisière.
La ville de Saint-Pierre présente ses atouts
13 compagnies de croisières naviguent dans la région avec 17 navires, dont 50% de luxe, avec une progression par cin du nombre de jours de croisières passés en océan Indien par des passagers Nord-américains, selon un rapport de l’Observatoire villes ports Océan Indien. "Si nous voulons bénéficier de cette marge potentielle de développement, nous devons réorienter la stratégie marketing de la destination réunionnaise davantage ciblée sur nos montagnes, classée Unesco. La ville de Saint-Pierre présente les atouts nécessaires pour jouer ce rôle d’intégration de la croisière dans la ville. Il est plus recevable d’accueillir des croisiéristes dans une zone balnéaire au pied du Piton des Neiges plutôt que dans un port commercial entre des containers". Il imagine ainsi la création d’une gare maritime pour accueillir des bateaux de croisière dans le Sud.
Ailleurs, à Saint-Joseph, l’université agricole serait la bienvenue pour continuer la modernisation de ce secteur. Aussi, il ne revient pas en détail sur le projet routier de la croix du Sud et sur celui du prolongement de la route des Tamarins vers les Lianes pour alimenter la zone à mi-hauteur qui font également partie de ses idées depuis longtemps.
"Tous les éléments existent pour redynamiser le Sud, mais ce qui manque c’est la volonté", insiste le porte-parole. C’est dans ce sens que le collectif va interpeller tous les maires du Sud afin de les réunir - au-delà des clivages politiques - autour d’un protocole d’accord. Il compte soumettre à chaque maire ce protocole pour débat et amendement. Dans ce tableau plutôt pessimiste décrit par Krishna Damour, il retient néanmoins une avancée dans le projet de la ZAC Pierrefonds tel qu’il est présenté par la majorité municipale de Saint-Pierre, la CIVIS et la SPLA Grand Sud.
"Il nous convient puisqu’il intègre l’idée de l’allongement de la piste aéroportuaire et d’un port à sec ainsi qu’un parc des expositions. C’est pourquoi, nous accompagnerons de toutes nos forces la réalisation de cet aménagement qui s’avère être un futur poumon économique pour La Réunion", affirme-t-il.
Après avoir listé l'ensemble des réalisations (déviation de Grand Bois, Campus professionnel, station de réception et de traitement d’images satellites, route des Tamarins, pont de la rivière Saint-Étienne, et à terme la déviante de Saint-Joseph) engagées sous la houlette de Paul Vergès, le collectif a "le sentiment que le Sud depuis quatre ans est en stand by", déplore Krishna Damour, le porte parole du collectif. Il cite au passage les exemples de la mise au placard du lycée hôtelier de la Petite-Île et l’enterrement de la rocade du Tampon. "Deux projets majeurs pour le Sud qui volent en éclat à cause d’un manque de volonté régionale de développer le Sud".
Pourtant dit-il, d’ici 2020, le Sud accentuera sa prépondérance démographique avec 140.000 résidents supplémentaires pour contenir 37 % des Réunionnais, soit 350.000 habitants, ce qui représente un potentiel énorme de moteur de croissance.
Face à ces données fondamentales, le collectif a la ferme conviction qu'il est temps d'agir. Krishna Damour s'adresse donc aux nouveaux décideurs élus il y a à peine un mois.
Ce dernier compte plus que jamais détailler l'importance de "juguler les insuffisances infrastructurelles et d’accessibilité" de la micro-région dans le souci d’un "développement harmonieux de la Réunion".
Inverser la tendance passe selon lui par des réalisations structurelles concrètes. "Je propose l’allongement de la piste de l’aéroport de Pierrefonds vers l’Est", c'est-à-dire vers le Pic du diable pour pouvoir créer à la fois de nouvelles possibilités aériennes mais aussi un port de débarquement pour le cabotage de pondéreux, de fioul, de ciment, etc. A Terre Sainte, il prône l’allongement de la digue et le draguage permettrait de voir accoster les bateaux de croisière.
La ville de Saint-Pierre présente ses atouts
13 compagnies de croisières naviguent dans la région avec 17 navires, dont 50% de luxe, avec une progression par cin du nombre de jours de croisières passés en océan Indien par des passagers Nord-américains, selon un rapport de l’Observatoire villes ports Océan Indien. "Si nous voulons bénéficier de cette marge potentielle de développement, nous devons réorienter la stratégie marketing de la destination réunionnaise davantage ciblée sur nos montagnes, classée Unesco. La ville de Saint-Pierre présente les atouts nécessaires pour jouer ce rôle d’intégration de la croisière dans la ville. Il est plus recevable d’accueillir des croisiéristes dans une zone balnéaire au pied du Piton des Neiges plutôt que dans un port commercial entre des containers". Il imagine ainsi la création d’une gare maritime pour accueillir des bateaux de croisière dans le Sud.
Ailleurs, à Saint-Joseph, l’université agricole serait la bienvenue pour continuer la modernisation de ce secteur. Aussi, il ne revient pas en détail sur le projet routier de la croix du Sud et sur celui du prolongement de la route des Tamarins vers les Lianes pour alimenter la zone à mi-hauteur qui font également partie de ses idées depuis longtemps.
"Tous les éléments existent pour redynamiser le Sud, mais ce qui manque c’est la volonté", insiste le porte-parole. C’est dans ce sens que le collectif va interpeller tous les maires du Sud afin de les réunir - au-delà des clivages politiques - autour d’un protocole d’accord. Il compte soumettre à chaque maire ce protocole pour débat et amendement. Dans ce tableau plutôt pessimiste décrit par Krishna Damour, il retient néanmoins une avancée dans le projet de la ZAC Pierrefonds tel qu’il est présenté par la majorité municipale de Saint-Pierre, la CIVIS et la SPLA Grand Sud.
"Il nous convient puisqu’il intègre l’idée de l’allongement de la piste aéroportuaire et d’un port à sec ainsi qu’un parc des expositions. C’est pourquoi, nous accompagnerons de toutes nos forces la réalisation de cet aménagement qui s’avère être un futur poumon économique pour La Réunion", affirme-t-il.