De son côté, la collectivité régionale a pour compétence la promotion du tourisme via son satellite l’Ile de La Réunion Tourisme (IRT).
A l’échelle des intercommunalités, les offices de tourisme intercommunaux (OTI) s’attèlent à la promotion des activités de leur territoire. L’OTI Nord pour les trois villes de la CINOR ou l’OTI Ouest pour les cinq villes du TCO pour ne prendre que ces deux exemples.
Mais entre ces deux strates de collectivités territoriales vient se greffer la Fédération réunionnaise de tourisme, la FRT. Moins connue du grand public, c’est pourtant bien elle qui se retrouve en première ligne sur les points de contact avec les touristes, tant à l’aéroport qu’à l’accueil des croisiéristes.
Pas de révolution en vue, plutôt un réajustement
« Aujourd’hui, vous demandez à quelqu’un : ‘qui fait l’accueil des croisiéristes à La Réunion ?’ Il va vous dire les Iles Vanille – pour celui qui croit savoir -, d’autres vous diront l’IRT… La réalité, c’est que c’est la Fédération réunionnaise de tourisme », lance Patrick Lebreton, le président de l’IRT.
Ce manque de lisibilité est à l’origine d’un questionnement du côté de la Région et ce depuis 2021 à l’arrivée de la nouvelle majorité. La collectivité a donc commandé un audit en septembre 2022 afin de mettre le curseur au bon endroit, a informé ce jeudi le vice-président de Région Patrick Lebreton.
« Je pense qu’on va être surtout dans le réajustement. Il est important qu’on ne soit pas en concurrence avec nous-mêmes », commente prudemment Patrick Lebreton en attendant les conclusions d’un audit qui devrait dessiner une feuille de route profitable à tous les acteurs cités.