Revenir à la rubrique : Economie

Tourisme à La Réunion : Un audit pour éviter la concurrence entre les offices

​Iles Vanille, IRT, FRT, OTI, tous ces organismes ont pour point commun d’œuvrer pour faire découvrir la beauté des paysages et des activités du péi. Mais ne se marchent-ils pas sur les pieds ?

Ecrit par 1639 – le jeudi 06 avril 2023 à 13H31

L’action de promotion du tourisme à La Réunion est-elle trop éparpillée ? La multiplicité des acteurs ne crée-t-elle pas, au final, de la déperdition ? Une mission d’audit juridique, financier et organisationnel de l’IRT et de gouvernance de l’écosystème touristique institutionnel de La Réunion devra y répondre. 

De son côté, la collectivité régionale a pour compétence la promotion du tourisme via son satellite l’Ile de La Réunion Tourisme (IRT). 

A l’échelle des intercommunalités, les offices de tourisme intercommunaux (OTI) s’attèlent à la promotion des activités de leur territoire. L’OTI Nord pour les trois villes de la CINOR ou l’OTI Ouest pour les cinq villes du TCO pour ne prendre que ces deux exemples. 

Mais entre ces deux strates de collectivités territoriales vient se greffer la Fédération réunionnaise de tourisme, la FRT. Moins connue du grand public, c’est pourtant bien elle qui se retrouve en première ligne sur les points de contact avec les touristes, tant à l’aéroport qu’à l’accueil des croisiéristes.

Pas de révolution en vue, plutôt un réajustement

« Aujourd’hui, vous demandez à quelqu’un : ‘qui fait l’accueil des croisiéristes à La Réunion ?’ Il va vous dire les Iles Vanille – pour celui qui croit savoir -, d’autres vous diront l’IRT… La réalité, c’est que c’est la Fédération réunionnaise de tourisme », lance Patrick Lebreton, le président de l’IRT.

Ce manque de lisibilité est à l’origine d’un questionnement du côté de la Région et ce depuis 2021 à l’arrivée de la nouvelle majorité. La collectivité a donc commandé un audit en septembre 2022 afin de mettre le curseur au bon endroit, a informé ce jeudi le vice-président de Région Patrick Lebreton. 

« Je pense qu’on va être surtout dans le réajustement. Il est important qu’on ne soit pas en concurrence avec nous-mêmes », commente prudemment Patrick Lebreton en attendant les conclusions d’un audit qui devrait dessiner une feuille de route profitable à tous les acteurs cités. 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

« L’octroi de mer : c’est n’importe quoi ! » selon l’UCOR

L’Union des Consommateurs de La Réunion (UCOR) publie une lettre ouverte critiquant l’octroi de mer pour son impact sur le coût de la vie et exige sa suppression immédiate, ainsi que le financement des communes et de la région par l’État, pour protéger le pouvoir d’achat des Réunionnais.

Dérogation pour les produits de construction : « Une victoire écologique et sociale » pour Gaillard et Ratenon

Dans un communiqué, les députés Jean Hugues Ratenon et Perceval Gaillard saluent la décision du Parlement européen d’autoriser La Réunion et les autres territoires ultramarins à importer des produits de construction de pays tiers sans marquage CE. Une mesure permettant de réduire les coûts pour les entreprises et les consommateurs, tout en réduisant l’impact écologique associé au transport.

La CRC épingle la SAPHIR sur la gestion durable de l’eau

La Chambre régionale des comptes de La Réunion a publié son rapport d’observations définitives sur la société d’aménagement des périmètres hydroagricoles de La Réunion (SAPHIR), après son premier contrôle initié en février 2023. Le rapport, qui a finalisé ses observations en octobre 2023, critique les pratiques actuelles de SAPHIR, soulignant sa dépendance financière aux ventes d’eau et ses modalités d’action qui ne s’inscrivent pas pleinement dans une gestion durable de l’eau.

Henri Nijdam : “Le Quotidien ne sera pas un journal low-cost”

Propriétaires depuis ce mercredi à minuit du Quotidien, Henri Nijdam et Jean-Jacques Dijoux ont livré quelques éléments sur le futur du journal. Aux lecteurs, les nouveaux hommes forts de ce pilier de la presse locale assurent que Le Quotidien nouvelle formule sera de qualité.