Attendu depuis longtemps, tant par les décideurs politiques que par les acteurs économiques car "difficile à appréhender", le compte satellite du tourisme réalisé en partenariat par l'Iedom et l'Insee est l'outil qui permet de connaître le "taux de touristicité" des divers secteurs d'activités de l'île. Il met également en évidence les dépenses du résident pour le tourisme local par rapport à celles du visiteur.
Les résidents, principaux consommateurs du tourisme local
Le tourisme est sans conteste une activité transversale, qui concerne 9.000 emplois directs, soit 4% de l'ensemble des emplois de l'île (recensement 2006). Les dépenses du tourisme sur l'île représentent 846 millions d'euros, dont 480 millions d'euros (57%) émanant des visiteurs résidents, c'est-à-dire des personnes vivant à la Réunion et qui dépensent dans l'hôtellerie ou la restauration par exemple. Les touristes non résidents, qui viennent donc de l'extérieur, dépensent 366 millions d'euros sur notre île. Des chiffres établis en 2005, avant la crise sanitaire liée au chikungunya.
Le tourisme génère plus d'emplois que de valeur ajoutée
La valeur ajoutée que génère le secteur touristique est de 2,6%, soit 290 millions d'euros. Ce chiffre positionne le tourisme comme une activité émergente pour l'île, quand on sait qu'il y a 30 ans, la Réunion accueillait 30.000 touristes, contre 409.000 en 2005.
Selon l'étude, "le tourisme est une activité de main-d'œuvre", ce qui explique son poids plus élevé dans l'emploi que dans la valeur ajoutée. A titre de comparaison, le transport ne représenterait que 6.450 emplois, sans la partie touristique, alors que ce secteur d'activité génère 3,1 points de valeur ajoutée de plus que le secteur du tourisme.
L'industrie touristique, "sous-dimensionnée"
L'industrie touristique de l'île reste "sous-dimensionnée" par rapport à d'autres destinations. En 2008, la Réunion possède moins de la moitié de la capacité d'accueil, en chambres d'hôtels classées, de la Martinique et le quart de celle de Maurice ! Cependant, la valeur ajoutée générée est supérieure à celle de l'ensemble des secteurs primaires de l'île à savoir l'agriculture, la sylviculture et la pêche (1,8%) ou l'agriculture agro-alimentaire (2,1%).
"L'éloignement pèse sur la structure des dépenses des non-résidents"
Dans la synthèse, les bureaux d'études remarquent que les visiteurs non-résidents dépensent 27% de leur budget dans le transport, contre 20% pour les achats chez les commerçants, dont plus de la moitié est consacrée aux cadeaux souvenirs. Les dépenses de loisirs, c'est 7% des dépenses des non-résidents, contre 4% pour les visiteurs résidents.
Le transport, plus grosse part de dépense touristique
Le principal poste de dépense des visiteurs résidents ou non est le transport, tous modes confondus (aérien, maritime, routier) : 257 millions d'euros, soit 30% des dépenses globales. A noter que la dépense pour le transport aérien se chiffre à 179 millions d'euros, soit plus de la moitié des dépenses de transport d'un visiteur qui part ou qui vient sur le département, une conséquence directe de l'insularité. On remarque que la location de véhicule représente 55 millions d'euros de dépenses touristiques, "car la Réunion se visite principalement en voiture". 81% des locations de véhicules sont, sans surprise, faites par des non-résidents.
Le commerce, près d'un tiers des dépenses touristiques
Les achats effectués dans les commerces de l'île se chiffre à hauteur de 249 millions d'euros, soit 29% de l'ensemble des dépenses touristiques. C'est ainsi la deuxième source de dépenses qui se retrouve dans les supérettes, les marchés forains ou directement auprès des producteurs "en particulier pour des cadeaux souvenirs ainsi que les frais de carburant pour les voitures".
Hôtellerie-restauration : 36% d'emplois de l'industrie touristique
Comme il est rappelé dans la synthèse de l'étude, l'hôtellerie-restauration est "emblématique des activités touristiques" mais ne rassemble qu'un peu moins d'un quart de l'ensemble des dépenses touristiques, ce qui situe le secteur en troisième position. L'hébergement représente lui 12% des dépenses touristiques, un pourcentage égal à celui de la restauration.
Les agences de voyage, un peu plus d'un dixième des dépenses touristiques
Les agences de voyage sont rémunérées pour leur rôle d'intermédiaire. Elles combinent plusieurs prestations comme le transport, l'hébergement mais aussi des visites, des excursions et d'autres services. La côte part générée se chiffre à hauteur de 96 millions d'euros, soit 11% des dépenses touristiques globales, contre 46 millions d'euros pour les services culturels, sportifs et récréatifs, soit 5% de la consommation touristique.
Le tourisme, 1ère source d'exportation de l'île
Le tourisme fournit des biens et services à des visiteurs non-résidents, et constitue une source d'exportation pour la Réunion. "Les dépenses des touristes extérieurs sur le sol réunionnais s'élèvent à 366 millions d'euros en 2005 et représentent la première recette d'exportation de l'île", soit 40% de recettes de plus que l'ensemble des exportations de biens manufacturés en 2005.
Les résidents, principaux consommateurs du tourisme local
Le tourisme est sans conteste une activité transversale, qui concerne 9.000 emplois directs, soit 4% de l'ensemble des emplois de l'île (recensement 2006). Les dépenses du tourisme sur l'île représentent 846 millions d'euros, dont 480 millions d'euros (57%) émanant des visiteurs résidents, c'est-à-dire des personnes vivant à la Réunion et qui dépensent dans l'hôtellerie ou la restauration par exemple. Les touristes non résidents, qui viennent donc de l'extérieur, dépensent 366 millions d'euros sur notre île. Des chiffres établis en 2005, avant la crise sanitaire liée au chikungunya.
Le tourisme génère plus d'emplois que de valeur ajoutée
La valeur ajoutée que génère le secteur touristique est de 2,6%, soit 290 millions d'euros. Ce chiffre positionne le tourisme comme une activité émergente pour l'île, quand on sait qu'il y a 30 ans, la Réunion accueillait 30.000 touristes, contre 409.000 en 2005.
Selon l'étude, "le tourisme est une activité de main-d'œuvre", ce qui explique son poids plus élevé dans l'emploi que dans la valeur ajoutée. A titre de comparaison, le transport ne représenterait que 6.450 emplois, sans la partie touristique, alors que ce secteur d'activité génère 3,1 points de valeur ajoutée de plus que le secteur du tourisme.
L'industrie touristique, "sous-dimensionnée"
L'industrie touristique de l'île reste "sous-dimensionnée" par rapport à d'autres destinations. En 2008, la Réunion possède moins de la moitié de la capacité d'accueil, en chambres d'hôtels classées, de la Martinique et le quart de celle de Maurice ! Cependant, la valeur ajoutée générée est supérieure à celle de l'ensemble des secteurs primaires de l'île à savoir l'agriculture, la sylviculture et la pêche (1,8%) ou l'agriculture agro-alimentaire (2,1%).
"L'éloignement pèse sur la structure des dépenses des non-résidents"
Dans la synthèse, les bureaux d'études remarquent que les visiteurs non-résidents dépensent 27% de leur budget dans le transport, contre 20% pour les achats chez les commerçants, dont plus de la moitié est consacrée aux cadeaux souvenirs. Les dépenses de loisirs, c'est 7% des dépenses des non-résidents, contre 4% pour les visiteurs résidents.
Le transport, plus grosse part de dépense touristique
Le principal poste de dépense des visiteurs résidents ou non est le transport, tous modes confondus (aérien, maritime, routier) : 257 millions d'euros, soit 30% des dépenses globales. A noter que la dépense pour le transport aérien se chiffre à 179 millions d'euros, soit plus de la moitié des dépenses de transport d'un visiteur qui part ou qui vient sur le département, une conséquence directe de l'insularité. On remarque que la location de véhicule représente 55 millions d'euros de dépenses touristiques, "car la Réunion se visite principalement en voiture". 81% des locations de véhicules sont, sans surprise, faites par des non-résidents.
Le commerce, près d'un tiers des dépenses touristiques
Les achats effectués dans les commerces de l'île se chiffre à hauteur de 249 millions d'euros, soit 29% de l'ensemble des dépenses touristiques. C'est ainsi la deuxième source de dépenses qui se retrouve dans les supérettes, les marchés forains ou directement auprès des producteurs "en particulier pour des cadeaux souvenirs ainsi que les frais de carburant pour les voitures".
Hôtellerie-restauration : 36% d'emplois de l'industrie touristique
Comme il est rappelé dans la synthèse de l'étude, l'hôtellerie-restauration est "emblématique des activités touristiques" mais ne rassemble qu'un peu moins d'un quart de l'ensemble des dépenses touristiques, ce qui situe le secteur en troisième position. L'hébergement représente lui 12% des dépenses touristiques, un pourcentage égal à celui de la restauration.
Les agences de voyage, un peu plus d'un dixième des dépenses touristiques
Les agences de voyage sont rémunérées pour leur rôle d'intermédiaire. Elles combinent plusieurs prestations comme le transport, l'hébergement mais aussi des visites, des excursions et d'autres services. La côte part générée se chiffre à hauteur de 96 millions d'euros, soit 11% des dépenses touristiques globales, contre 46 millions d'euros pour les services culturels, sportifs et récréatifs, soit 5% de la consommation touristique.
Le tourisme, 1ère source d'exportation de l'île
Le tourisme fournit des biens et services à des visiteurs non-résidents, et constitue une source d'exportation pour la Réunion. "Les dépenses des touristes extérieurs sur le sol réunionnais s'élèvent à 366 millions d'euros en 2005 et représentent la première recette d'exportation de l'île", soit 40% de recettes de plus que l'ensemble des exportations de biens manufacturés en 2005.