

Pour les amateurs de rallye, ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle. "Ce qui est dommage, c’est que nous avons déposé notre demande en préfecture trois mois avant l’épreuve, conformément à la réglementation", explique Pascal Ramassamy, le Président du comité d’organisation, qui regrette ces décisions tardives.
"Nous aurions pu trouver des solutions, organiser des convois. On sait le faire, il y a des solutions. Les municipalités doivent prendre en compte l’engouement de la population pour le Tour Auto", insiste-t-il. Si le président du comité d’organisation comprend que "fermer une route le vendredi soir est une contrainte pour les riverains" , il regrette que seuls les mécontents s’expriment. "Ceux qui veulent voir passer le rallye devant chez eux, on ne les entend pas", déplore-t-il.
Du côté de la mairie de Petite-Ile, on justifie cette décision au regard du tracé de l’épreuve, "extrêmement pénalisant pour la commune", précise Pascal Fontaine, le directeur de cabinet du maire. "L’itinéraire emprunte la départementale 3 qui traverse Piton-Goyave. Ce secteur est très fréquenté, il y a énormément de passages sur cette route qui va jusqu’au Tampon", souligne-t-il.
A la mairie de Petite-Ile, on assure qu'"on aime le rallye. Mais le maire a des responsabilités sur sa commune, il ne peut pas pénaliser une grande partie des habitants qui ne pourraient pas rentrer chez eux", conclut Pascal Fontaine.