
Dans la nuit de samedi à dimanche, à Toulouse, un homme de 35 ans, policier en civil, s'est fait battre à coups de poing et de pied jusqu'à la mort. Il sortait de boîte de nuit et faisait la queue devant un camion-bar afin d'acheter un sandwich, aux alentours de 5h du matin.
Un groupe d'une dizaine de personnes a rejoint la file d'attente, et l'un d'entre eux, aviné, a commencé à se plaindre de la lenteur du service, puis a doublé le policier dans la file d'attente. Décidé à ne pas se laisser faire, le policier, qui n'était pas en service, a sommé le malotru de se calmer. C'est alors que le grognon est allé ouvrir son coffre, ce que le policier en civil a voulu empêcher, craignant qu'il ne s'empare d'une arme.
"Ce policier, qui était un citoyen comme un autre à ce moment-là, réagit en voyant cet individu violent, d’un aspect physique imposant. Il essaie de fermer le coffre parce qu’il pensait qu’il allait peut-être sortir une arme ou quelque chose de contendant. Il le bouscule. L’homme va lui asséner deux coups de poing extrêmement violents, cela va provoquer sa chute. Puis il va poursuivre en lui donnant des coups de pied, ce qui va provoquer le coma et le décès de la victime", a indiqué lundi le procureur de la République de Toulouse, Dominique Alzéari.
La police judiciaire a interpellé à son domicile l’auteur des coups mortels vers 9h30 du matin, avec l'aide de la BRI. L'agresseur, âgé de 30 ans et ayant déjà huit condamnations à son casier judiciaire, a été présenté lundi aux magistrats en vue de sa mise en examen pour "homicide volontaire". "Il connaît la dangerosité des coups qu’il porte, pour moi c’est en conscience qu’il le fait ; c’est donc un homicide volontaire", a dit le procureur.
Un groupe d'une dizaine de personnes a rejoint la file d'attente, et l'un d'entre eux, aviné, a commencé à se plaindre de la lenteur du service, puis a doublé le policier dans la file d'attente. Décidé à ne pas se laisser faire, le policier, qui n'était pas en service, a sommé le malotru de se calmer. C'est alors que le grognon est allé ouvrir son coffre, ce que le policier en civil a voulu empêcher, craignant qu'il ne s'empare d'une arme.
"Ce policier, qui était un citoyen comme un autre à ce moment-là, réagit en voyant cet individu violent, d’un aspect physique imposant. Il essaie de fermer le coffre parce qu’il pensait qu’il allait peut-être sortir une arme ou quelque chose de contendant. Il le bouscule. L’homme va lui asséner deux coups de poing extrêmement violents, cela va provoquer sa chute. Puis il va poursuivre en lui donnant des coups de pied, ce qui va provoquer le coma et le décès de la victime", a indiqué lundi le procureur de la République de Toulouse, Dominique Alzéari.
La police judiciaire a interpellé à son domicile l’auteur des coups mortels vers 9h30 du matin, avec l'aide de la BRI. L'agresseur, âgé de 30 ans et ayant déjà huit condamnations à son casier judiciaire, a été présenté lundi aux magistrats en vue de sa mise en examen pour "homicide volontaire". "Il connaît la dangerosité des coups qu’il porte, pour moi c’est en conscience qu’il le fait ; c’est donc un homicide volontaire", a dit le procureur.