
Capture d'écran Twitter @Ooouuna
La vidéo tourne en boucle sur les réseaux sociaux. On y voit un commandant de police frapper plusieurs manifestants lors des manifestations de samedi à Toulon. Dans une première séquence, il frappe un manifestant qui était dos au mur de plusieurs coups de poing au visage. Il a fallu que ses collègues interviennent pour le faire arrêter.
Dans un premier temps, le procureur de la République a estimé que l'homme frappé, et qui ne portait pas de gilet jaune, était porteur d'un tesson de bouteille et que le policier "a voulu le neutraliser".
"Nous avons pu établir que cet homme faisait partie d'un groupe d'une cinquantaine de casseurs qui avaient dégradé des voitures dans les minutes avant la vidéo", a affirmé le procureur.
L'homme est connu de la justice depuis une dizaine d'années selon le procureur, notamment pour des faits d'outrage et de viol. Il a été arrêté, placé en garde à vue, et comparaîtra lundi à Toulon.
Dans une interview à Nice Matin, le policier explique avoir d'abord envoyé un coup sur la main de l'homme, "pour lui faire lâcher le tesson". Puis, "je lui donne deux autres coups, car je ne sais pas s'il a lâché le tesson".
Sur les images des différentes vidéos disponibles, ce tesson de bouteille n’apparaît pas mais, selon Le Parisien, le fonctionnaire disposerait d’attestations d’autres collègues décrivant la même arme par destination.
Ces explications n'ont cependant pas paru suffisamment convaincantes pour le préfet du Var qui a décidé de saisir l'IGPN.
Un élément a dû l'inciter à le faire. Plusieurs médias révèlent en effet que ce commandant de police avait déjà été sanctionné par un avertissement il y a deux ans pour des faits de violences.
Selon Le Parisien, il aurait frappé d’une "manchette" un major de police dans les locaux de la sûreté départementale à Toulon.
Soutenu par son supérieur, qui est son ami, il avait écopé de la plus petite des sanctions : un avertissement. Pour sa défense, il avait évoqué un geste involontaire - son poing aurait frappé malencontreusement le visage de son collègue alors que le coup était destiné à une armoire.
Selon Le Parisien, le major, depuis parti à la retraite, avait eu l’arcade sourcilière et le nez fracturés.
Dans un premier temps, le procureur de la République a estimé que l'homme frappé, et qui ne portait pas de gilet jaune, était porteur d'un tesson de bouteille et que le policier "a voulu le neutraliser".
"Nous avons pu établir que cet homme faisait partie d'un groupe d'une cinquantaine de casseurs qui avaient dégradé des voitures dans les minutes avant la vidéo", a affirmé le procureur.
L'homme est connu de la justice depuis une dizaine d'années selon le procureur, notamment pour des faits d'outrage et de viol. Il a été arrêté, placé en garde à vue, et comparaîtra lundi à Toulon.
Dans une interview à Nice Matin, le policier explique avoir d'abord envoyé un coup sur la main de l'homme, "pour lui faire lâcher le tesson". Puis, "je lui donne deux autres coups, car je ne sais pas s'il a lâché le tesson".
Sur les images des différentes vidéos disponibles, ce tesson de bouteille n’apparaît pas mais, selon Le Parisien, le fonctionnaire disposerait d’attestations d’autres collègues décrivant la même arme par destination.
Ces explications n'ont cependant pas paru suffisamment convaincantes pour le préfet du Var qui a décidé de saisir l'IGPN.
Un élément a dû l'inciter à le faire. Plusieurs médias révèlent en effet que ce commandant de police avait déjà été sanctionné par un avertissement il y a deux ans pour des faits de violences.
Selon Le Parisien, il aurait frappé d’une "manchette" un major de police dans les locaux de la sûreté départementale à Toulon.
Soutenu par son supérieur, qui est son ami, il avait écopé de la plus petite des sanctions : un avertissement. Pour sa défense, il avait évoqué un geste involontaire - son poing aurait frappé malencontreusement le visage de son collègue alors que le coup était destiné à une armoire.
Selon Le Parisien, le major, depuis parti à la retraite, avait eu l’arcade sourcilière et le nez fracturés.