
En 1908 la Russie entre en conflit avec l'Autriche. La Russie est déçue de n'avoir pas obtenu l'ouverture des Détroits qui ferment la mer Noire en contrepartie de l'annexion de la Bosnie-Herzégovine. Elle soutient derechef la Serbie dans ses revendications mais finit par reculer.
Ce précédent laissera des traces six ans plus tard, quand, après l'attentat de Sarajevo, les dirigeants de Vienne et Berlin croiront pouvoir à nouveau obtenir un recul de la Russie...
Là-dessus, en 1911, alerte rouge au Maroc. L'Angleterre a promis en secret à la France qu'elle pourrait mettre la main sur ce sultanat indépendant, en échange d'une prise de possession de l'Égypte par eux-mêmes. Les Allemands, qui se sentent floués, envoient une canonnière à Agadir. Les Français protestent et les Anglais surenchérissent en menaçant l'Allemagne d'une guerre. Joseph Cailaux calme le jeu.
Mais le gouvernement italien de Giovanni Giolitti, voyant que la France s'installe au Maroc, décide de réaliser la promesse secrète faite à son pays, en 1902, de prendre la Libye, l'une des dernières possessions ottomanes. Cette violation délibérée du droit international, approuvée par la Triple-Entente, déclenche les appétits des petits États balkaniques.
Le succès italien ravit les Serbes. Ils se disent que le moment est venu de liquider ce qui reste de possessions ottomanes en Europe. Ils se liguent avec les Bulgares contre les Turcs. Le 18 octobre 1912, une première guerre balkanique voit les Bulgares arriver aux portes d'Istamboul et débouche sur la reconnaissance d'une Albanie indépendante. Le 30 mai 1913, un traité signé à Londres met fin aux hostilités. Pas pour longtemps …
Ce précédent laissera des traces six ans plus tard, quand, après l'attentat de Sarajevo, les dirigeants de Vienne et Berlin croiront pouvoir à nouveau obtenir un recul de la Russie...
Là-dessus, en 1911, alerte rouge au Maroc. L'Angleterre a promis en secret à la France qu'elle pourrait mettre la main sur ce sultanat indépendant, en échange d'une prise de possession de l'Égypte par eux-mêmes. Les Allemands, qui se sentent floués, envoient une canonnière à Agadir. Les Français protestent et les Anglais surenchérissent en menaçant l'Allemagne d'une guerre. Joseph Cailaux calme le jeu.
Mais le gouvernement italien de Giovanni Giolitti, voyant que la France s'installe au Maroc, décide de réaliser la promesse secrète faite à son pays, en 1902, de prendre la Libye, l'une des dernières possessions ottomanes. Cette violation délibérée du droit international, approuvée par la Triple-Entente, déclenche les appétits des petits États balkaniques.
Le succès italien ravit les Serbes. Ils se disent que le moment est venu de liquider ce qui reste de possessions ottomanes en Europe. Ils se liguent avec les Bulgares contre les Turcs. Le 18 octobre 1912, une première guerre balkanique voit les Bulgares arriver aux portes d'Istamboul et débouche sur la reconnaissance d'une Albanie indépendante. Le 30 mai 1913, un traité signé à Londres met fin aux hostilités. Pas pour longtemps …