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Toujours pas d’accord de sortie de crise à Madagascar

Réunies au Botswana, les forces politiques malgaches ne sont pas parvenues à trouver un compromis concernant "la feuille de route" de sortie de crise. Parmi les points de désaccord : le retour à Madagascar de l'ancien président Marc Ravalomanana.

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 08 juin 2011 à 09H32

 

Réunis à Gaborone, la capitale du Botswana, les différentes forces politiques malgaches n’ont pas trouvé de terrain d’entente concernant le plan de sortie de crise suggéré par la communauté de développement d’Afrique Australe (SADC).

Onze partis politiques étaient réunis pour approuver "la feuille de route" préalablement négociée par la SADC. Le document prévoyait notamment que le jeune président de la HAT (Haute autorité de Transition), Andry Rajoelina, reste au pouvoir jusqu’à l’organisation de nouvelles élections. Ces dispositions lui permettent également d’être candidat à la présidentielle, ce qui n’était pas le cas préalablement puisque Andry "TGV" n’avait pas l’âge légal selon le constitution malgache.

Parallèlement, le document de la SADC interdit à l’ancien président destitué en 2009, Marc Ravalomanana, de rentrer dans son pays. L’ancien homme fort de la Grande île est en exil en Afrique du Sud. Il semblerait que ce soit principalement sur ce point que les discussions aient échoué. Marc Ravalomanana a été condamné à la prison à perpétuité, sa garde présidentielle avait tiré sur des manifestants lors de son renversement en 2009. Pour le clan au pouvoir, il n’y a pas d’autres alternatives pour lui que la prison à Madagascar ou l’exil.

Le président de la SADC devrait maintenant préparer un rapport qui sera présenté samedi à Johannesburg lors d’un sommet extraordinaire.

Si aucune solution n’est trouvée rapidement, la crise pourrait durer à Madagascar. Outre Marc Ravalomanana, les anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy n’ont pas non plus signé la feuille de route de la SADC.

 

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