Total a annoncé ce jeudi 16 avril par la voix de son directeur général, Patrick Pouyanné, une importante restructuration de son activité de raffinage en France. Activité dont les marges peinent à se stabiliser depuis plusieurs années.
L’entreprise va donc arrêter son activité de raffinage de pétrole brut à La Mède (Bouches du Rhône) à la fin de l’année 2016, un site déficitaire d’environ 150 millions d’euros par an depuis 2011. A la place, le groupe entend investir 200 millions d’euros pour créer « la première bio-raffinerie de France » et « l’une des plus grandes d’Europe ». Une modernisation qui passe aussi par la suppression de 180 postes sur 430.
En tout, Total déploie un plan d’investissement de 600 millions d’euros dans ses deux raffineries déficitaires : La Mède (Bouches-du-Rhône) et Donges (Loire-Atlantique) à hauteur de 400 millions. Les trois autres sites français ne sont pas concernés : Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime), Feyzin (Rhône) et Grandpuits (Seine-et-Marne).