
Patrick Serveaux affichait son optimiste jeudi soir, au moment de reprendre l’avion en direction de La Réunion. ”Le bilan est positif”, s’est réjouit le président de l’Ile de La Réunion Tourisme (IRT). ”On a eu des contacts intéressants avec nos anciens partenaires mais aussi avec de nouveaux tours opérateurs. Notre présence à Top Resa nous a permis de montrer que la destination à La Réunion existe, que nous sommes là, et laisse augurer de bons résultats. J’ai écouté un certain nombre de professionnels, des transporteurs aériens par exemple, qui me disent qu’ils sont complets pour les mois d’octobre et novembre. C’est un bon signe”, poursuit-il, tablant sur un ”bon second semestre” de l’année en cours en matière de fréquentation touristique.
”C’était un bon salon mais un salon classique”, souligne quant à lui Fabrice Manson, président de l’Union des Hôteliers de la Réunion (UHR). ”Le salon Top Resa reste incontournable afin d’être pris en compte par nos clients”, principalement métropolitains, confirme-t-il. Et précise par ailleurs que des contacts ont été noués avec des tours opérateurs indiens, ce qui constitue selon lui ”une nouveauté”.
Attirer de nouveaux clients, une question de survie
Comme d’autres professionnels, l’hôtelier Frédéric Veyrier regrette néanmoins ”une fréquentation de moins en moins marquée” au salon Top Resa. ”La grève d’Air France a dû jouer”, estime-t-il. ”Top Resa reste plus un salon de relations publiques qu’un salon où on va décrocher des contrats”, ajoute-t-il. Frédéric Veyrier espère que l’IRT se tournera à l’avenir également vers d’autres salons destinés aux professionnels (comme ceux de Londres ou de Berlin) pour ”attirer de nouveaux clients” et contourner les difficultés d’un ”marché français en perte de vitesse”.
"Attirer de nouveaux clients", voilà la phrase qui revient de façon récurrente du côté des professionnels du tourisme, conscients d’être encore trop dépendants du marché métropolitain. Or, en période de crise, les destinations long-courriers comme La Réunion sont les premières à faire les frais du souci d'économie des ménages. ”Tant que les Français ont un moral en berne et qu’ils se tournent plus vers l’épargne que vers la consommation, nous, on en subit les conséquences”, argumente Fabrice Manson. ”Le risque c’est que si ça perdure, on rentre dans un schéma où les investissements seront plus compliqués à réaliser”, ajoute-t-il.
Patrick Serveaux invite tout de même ses confrères à ”rester optimistes” et à ”positiver”. Le président de l’IRT espère que la dernière campagne de communication pour promouvoir la destination Réunion provoquera un ”désir d’achat” en métropole et affirme avoir bien compris la nécessaire diversification du marché touristique réunionnais. ”Dimanche nous démarrons une campagne de promotion en Afrique du Sud, après deux ans de prospection. La suppression des visas nous facilite la tâche. Ensuite, nous aurons une opération de promotion qui débutera en novembre en Chine, en partenariat avec les Mauriciens. Nous aurons chacun nos stands mais avec une signalétique commune, des produits communs. On va donc continuer notre action de promotion pour aller chercher le client là où il est”, explique-t-il.
Car si le président de l'IRT affiche un optimisme sans faille, les mauvais chiffres en matière de tourisme depuis deux ans inquiètent forcément les exposants réunionnais. ”Il ne faut pas simplement de la volonté mais de l'action. Si le virage pris sur le choix de la clientèle ne change pas rapidement, on risque d’aller doucement mais sûrement dans le mur”, prévient Frédéric Veyrier. Et il n'est pas le seul à le penser...
”C’était un bon salon mais un salon classique”, souligne quant à lui Fabrice Manson, président de l’Union des Hôteliers de la Réunion (UHR). ”Le salon Top Resa reste incontournable afin d’être pris en compte par nos clients”, principalement métropolitains, confirme-t-il. Et précise par ailleurs que des contacts ont été noués avec des tours opérateurs indiens, ce qui constitue selon lui ”une nouveauté”.
Attirer de nouveaux clients, une question de survie
Comme d’autres professionnels, l’hôtelier Frédéric Veyrier regrette néanmoins ”une fréquentation de moins en moins marquée” au salon Top Resa. ”La grève d’Air France a dû jouer”, estime-t-il. ”Top Resa reste plus un salon de relations publiques qu’un salon où on va décrocher des contrats”, ajoute-t-il. Frédéric Veyrier espère que l’IRT se tournera à l’avenir également vers d’autres salons destinés aux professionnels (comme ceux de Londres ou de Berlin) pour ”attirer de nouveaux clients” et contourner les difficultés d’un ”marché français en perte de vitesse”.
"Attirer de nouveaux clients", voilà la phrase qui revient de façon récurrente du côté des professionnels du tourisme, conscients d’être encore trop dépendants du marché métropolitain. Or, en période de crise, les destinations long-courriers comme La Réunion sont les premières à faire les frais du souci d'économie des ménages. ”Tant que les Français ont un moral en berne et qu’ils se tournent plus vers l’épargne que vers la consommation, nous, on en subit les conséquences”, argumente Fabrice Manson. ”Le risque c’est que si ça perdure, on rentre dans un schéma où les investissements seront plus compliqués à réaliser”, ajoute-t-il.
Patrick Serveaux invite tout de même ses confrères à ”rester optimistes” et à ”positiver”. Le président de l’IRT espère que la dernière campagne de communication pour promouvoir la destination Réunion provoquera un ”désir d’achat” en métropole et affirme avoir bien compris la nécessaire diversification du marché touristique réunionnais. ”Dimanche nous démarrons une campagne de promotion en Afrique du Sud, après deux ans de prospection. La suppression des visas nous facilite la tâche. Ensuite, nous aurons une opération de promotion qui débutera en novembre en Chine, en partenariat avec les Mauriciens. Nous aurons chacun nos stands mais avec une signalétique commune, des produits communs. On va donc continuer notre action de promotion pour aller chercher le client là où il est”, explique-t-il.
Car si le président de l'IRT affiche un optimisme sans faille, les mauvais chiffres en matière de tourisme depuis deux ans inquiètent forcément les exposants réunionnais. ”Il ne faut pas simplement de la volonté mais de l'action. Si le virage pris sur le choix de la clientèle ne change pas rapidement, on risque d’aller doucement mais sûrement dans le mur”, prévient Frédéric Veyrier. Et il n'est pas le seul à le penser...