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Tirage au sort des élus : Pourquoi pas « pigeon vole » tant qu’on y est ?

Ils sont manifestement bien intentionnés, ces démocrates. Ils en ont marre de chez marre de voir que la plupart des élus se révèlent incapables, inefficaces, incompétents, tricheurs, voleurs, menteurs, j’en passe et des plus saumâtres. Ils proposent cependant un remède pire que le mal, tirer les élus au sort sur les listes électorales. Parce qu’on […]

Ecrit par Jules Bénard – le vendredi 04 septembre 2015 à 08H13

Ils sont manifestement bien intentionnés, ces démocrates. Ils en ont marre de chez marre de voir que la plupart des élus se révèlent incapables, inefficaces, incompétents, tricheurs, voleurs, menteurs, j’en passe et des plus saumâtres.

Ils proposent cependant un remède pire que le mal, tirer les élus au sort sur les listes électorales. Parce qu’on risque de voir encore plus n’importe qui arriver au pouvoir. Déjà que maintenant, on se retrouve avec des corrompus, d’anciens taulards et autres baiseurs d’paquet !

Il y a d’autres méthodes, si on va dans ce sens là : « pigeon vole, le 4×21, loto quine, courte paille… »

Le drame est que ce qui est imposé au citoyen normal, l’élu en est dispensé. Je veux dire la capacité.

Un médecin doit avoir son diplôme ; le coiffeur, le restaurateur, le boulanger, l’enseignant, le chauffeur, tous doivent prouver leur réelle capacité à exercer leur art.

Mais la personne qui exerce la responsabilité suprême, décider de l’avenir de tout un peuple, est dispensée d’un minimum de savoir-faire. Ce n’est plus de la démocratie, c’est de l’inconscience criminelle ! C’est ainsi qu’on a un Hollandais volant à l’Elysée, une Taubira à la Justice, un Didier Robert à Moufia, un Sinimalé tout juste sorti de taule à Saint-Paul. Ou pire, connard de chez abruti, un taré comme George W. Bush à la tête de l’arsenal militaire américain ! On l’a échappé belle.

Ce qu’il faut impérativement, devant la complexité de plus en plus grande que suppose la gestion des affaires publiques, c’est contraindre les aspirants élus à se former au préalable. Et non pas leur distribuer des bribes de formation après élection, ce qui ne sert à rien. Si la personne en question est illettrée ou bouchée à l’émeri, elle n’apprendra rien. Car comme disait Brassens, « quand on est con, on est con ! »

Jules Bénard

 

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