Victime d’une panne de véhicule et habitant la Plaine des Cafres, je fais contre mauvaise fortune bon cœur et, en attendant que ma voiture se refasse une santé, je me dis qu’après tout, les transports en commun ne sont pas faits pour les chiens! D’autant que les tarifs me semblent attractifs: 1,30 euros le ticket… Je vais donc sur le site internet de la mairie du Tampon où, à la rubrique transports, je découvre les différentes lignes mais sans le détails des itinéraires empruntés ni les horaires. Du coup, je me demande quelle ligne est la plus appropriée pour mes déplacements entre le Tampon et la Plaine des Cafres. J’appelle donc le guichet de la gare urbaine du Tampon, au numéro indiqué sur le site de la mairie (02 62 57 03 04). hélas: après une dizaine d’appels en une bonne demie-heure, rien, nada, zéro: personne au bout du fil!
Je me dis que tout n’est pas perdu: j’appelle donc le siège de la régie, comme indiqué sur le site internet communal (02 62 57 99 77). Et là, toujours personne au bout du fil. Pire: au bout de quatre ou cinq appels, j’ai droit à un message surréaliste: « ce numéro ne peut être joint à partir du téléphone que vous utilisez ». J’ai eu beau essayer à partir d’un téléphone fixe et d’un téléphone portable, j’ai eu droit au même message…
Précision: depuis le début de cette année, les transports urbains, compétence assurée jusque là par la commune du Tampon, est exercée par la CA Sud, dont le président est également président de la Région après avoir été maire du Tampon dont il est toujours premier adjoint…
En attendant les 2000 bus, écobus, trans bidule, je n’ai eu droit qu’à un stress express et en attendant que ma voiture soit réparée, je serai donc dans l’obligation soit de marcher à pied (après tout, les 15 km entre le Tampon, à 600 m d’altitude et la Plaine des Cafres, à 1700 m n’useront pas plus que ça mes souliers!), soit de faire du stop, ou alors de louer une voiture…
Du coup, je me demande comment peut on prétendre régler un problème à l’échelle de l’île, quand on n’est pas en mesure de régler ce même problème (les transport en commun) sur sa propre commune et dans une communauté d’agglomération dont on est le président…