
Maurice Aipar dit "Ti Maurice", 46 ans, a été retrouvé mort et visiblement roué de coups par son frère le 9 avril 2014. Quelques jours plus tard, Joël Hérraut se rend à la gendarmerie de Saint-Paul, admettant être l’auteur des coups mortels portés contre la victime.
Plus d’une vingtaine de coups violents, une dizaine de fractures au sternum et aux côtes, un traumatisme crânien ayant entrainé une hémorragie : le bilan dont fait état la médecin légiste à la barre est lourd. "Il n’y a pas un endroit du corps de Maurice Aipar qui ait été épargné par vos coups" souligne le président de la cour d’assises Jean-Pierre Szysz.
"Vous êtes allé le massacrer"
Pour cause, Joël Hérraut reconnaît avoir pratiqué la boxe pendant quelque temps. "Vous êtes allé le massacrer, vous ne faisiez pas le même gabarit" accuse l’avocate de la partie civile, Maître Marie Briot.
Plus d’une vingtaine de coups violents, une dizaine de fractures au sternum et aux côtes, un traumatisme crânien ayant entrainé une hémorragie : le bilan dont fait état la médecin légiste à la barre est lourd. "Il n’y a pas un endroit du corps de Maurice Aipar qui ait été épargné par vos coups" souligne le président de la cour d’assises Jean-Pierre Szysz.
"Vous êtes allé le massacrer"
Pour cause, Joël Hérraut reconnaît avoir pratiqué la boxe pendant quelque temps. "Vous êtes allé le massacrer, vous ne faisiez pas le même gabarit" accuse l’avocate de la partie civile, Maître Marie Briot.
Deux jours avant, c’était pourtant Joël Hérraut la victime. Il avait subi un vol, le dépossédant de tout ce qu’il avait. Du matériel hi-fi, du matériel électronique, des téléphones et de l’argent liquide. En faisant le ménage le lendemain du cambriolage, il retrouve une casquette, qu’il déduit être celle de Maurice Aipar.
Il rumine sa rage et ne va voir l’intéressé que le soir, alcoolisé. Et c’est un véritable déferlement de rage qui s'y déroule. Maurice Aipar n’a visiblement pas cherché à se défendre. Lui aussi alcoolisé, il reconnaît avoir dérobé Joël Hérraut.
Plusieurs points d’ombre
Au final, l’accusé affirme que lorsqu’il a quitté les lieux, "Ti Maurice" était encore conscient. "Il a allumé la télévision et je l’ai vu aller se mettre sur son lit", affirme l’accusé. Plusieurs coups de téléphone et une conversation avec la gendarmerie ont été enregistrés. Joël Hérraut a reconnu sa voix, mais ne se souvient pas avoir passé les coups de fil.
"Pourquoi ne pas avoir tout simplement appelé la gendarmerie depuis le début pour faire constater le vol?" demande alors Jean-Pierre Szysz. L’explication : la vingtaine de pieds de zamal cultivés chez l’accusé. Jean-Pierre Szysz.
Le procès de Joël Hérraut se terminera ce mardi, il encourt jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner".
Le procès de Joël Hérraut se terminera ce mardi, il encourt jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner".