L’union de la droite scellée hier soir à Saint-Denis ne règle pas tous ses problèmes dans les autres communes. L’entêtement légitime de Thierry Robert à vouloir engager ses propres candidats demeure le problème numéro un pour la droite. Réagissant sur le réseau Facebook, le chef de file de La Politique Autrement ne comprend pas les conditions imposées par les élus de droite. Il le réaffirme sans détour comme à son habitude.
« Je crois vraiment rêver », s’exclame-t-il. Le malaise tient dans les prérogatives de l’union qui imposent à Thierry Robert de ne pas présenter de candidats LPA face aux listes d’union. « Pensez vous possible et imaginable en 2013 que certains élus de droite me demandent quasiment officiellement de ne pas mettre de candidat LPA face à eux sur leur territoire sinon ils me ‘feront la peau' », charge l’élu de Saint-Leu qui cite les communes de Saint-Pierre, Sainte-Marie ou Bras Panon comme les principales villes d’achoppement.
« Ensemb allon combat’ band zarangement là »
« Une élection avec plusieurs candidats : c’est ça la vraie démocratie. À moins qu’ils aient peur pour leur poste ? », finit-il par dire non sans une pointe d’ironie. Ces derniers jours, Thierry Robert a montré son intention de laisser libre champ à Saint-Denis en « soutenant la candidature de Nassimah Dindar contre un socialiste » selon ses propres termes. À Saint-Pierre, il continue de pousser « la candidature de Jean Gaël Anda-Moutoussamy contre un UMP ». Thierry Robert tient à réaffirmer sa vision d’un « centre fort » : « Laisse pas zot enchaîner par la droite ou la gauche ! ».
« Ensemb allon combat’ band zarangement là », appuie le député-maire qui compte bien maintenir ses candidats franchisés LPA sur le plus de communes possibles. Son choix de voter en faveur ou pas du budget 2014 présenté par le Gouvernement sera un autre des révélateurs que guetteront les élus de droite pour définitivement clore le chapitre des tentatives de rapprochement avec le LPA.