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Thierry Robert répond à Pierrot Dupuy

Dans un article publié sur son Blog, Pierrot Dupuy avait estimé que Thierry Robert avait franchi la ligne jaune en s'en prenant personnellement à deux journalistes du JIR et du Quotidien, en faisant distribuer des tracts avec notamment la photo de l'un d'eux, dans toutes les boites aux lettres de la commune. Un peu à la manière des affiches marquées "Wanted", dans l'Ouest américain. Thierry Robert répond aujourd'hui en apportant ses arguments.

Ecrit par Pierrot Dupuy – le dimanche 01 août 2010 à 14H43

« Il est évident qu’il faut préserver la liberté de la presse et qu’il faut garantir et assurer son indépendance mais la liberté des journalistes n’est pas synonyme de calomnies.

Quant on devient un homme politique, il faut être prêt à voir sa vie et ses activités étalées au grand jour, j’en suis totalement conscient. Mais, il est inconcevable pour moi, je le répète inconcevable pour moi, de laisser quiconque me salir gratuitement sans réagir. Surtout lorsque l’article est orienté dans le but de dénigrer, de salir ou tout simplement de désinformer. Tant qu’il y aura des attaques à mon égard, je me défendrai. De l’imagination et de l’innovation, je peux vous garantir que je n’en manque pas.

Au nom de la liberté de la presse, certains journalistes peuvent-ils tout se permettre ? Sous prétexte qu’un journaliste m’a récemment appelé pour m’informer qu’il allait faire faire un article à charge sur la base d’une lettre anonyme, je devrais me taire et ne rien dire.
Ce que l’on nous demande d’accepter c’est que certains journalistes ont le droit d’attaquer sans scrupules et sans vergogne. En revanche, dès qu’on remet en cause ce qu’ils disent ils ne sont plus d’accord et crient au scandale. Là encore, il serait légitime de s’interroger.
Certains journalistes seraient-ils des êtres suprêmes qui ont toujours raison et qu’il ne faut jamais contredire ? 
Jeudi sur une radio un journaliste a rappelé que ni Paul Vergès ni Jean Paul Virapoullé n’avaient un jour osé s’en prendre aussi ouvertement que moi à des journalistes et ce dernier de me conseiller de ne pas répondre aux attaques de ses confrères.

Jusqu’à ce jour tous les élus, quels qu’ils soient, ont trop souvent accepté les critiques infondées sans réagir. Je suis donc le premier à oser et à affronter certains journalistes. La raison : je ne considère pas la politique comme un métier. Je n’ai donc aucune crainte.
Je suis néanmoins conscient que je suis désormais pour certains l’homme à abattre et qu’ils utiliseront tous les moyens en leur possession pour essayer de parvenir à leurs fins.
Heureusement, ce ne sont pas certains journalistes qui décident du résultat du scrutin mais bien dans notre cas la population Saint-Leusienne.
Et lorsque viendra pour moi la fin de ma vie politique, je rassure certains, j’aurai toujours un emploi du temps bien rempli et une qualité de vie agréable.

A ceux qui pensent que la Mairie a payé le tract qui a été distribué, je les rassure, c’est Thierry Robert (personnellement) qui a réglé la facture. Et je rappelle que je le ferai autant de fois que notre équipe le jugera nécessaire« .

Thierry Robert
Maire de Saint-Leu

 

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