Des hommes de l’inspection générale des services (IGPN) sont à la Réunion pour mener une enquête suite à la plainte déposée par le député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert, contre le préfet, Jean-Luc Marx, d’après une information de nos confrères d’Imaz Press. Cette plainte vise également le procureur de la République, Richard Bometon, et trois policiers du GIPN (groupement d’intervention de la police nationale).
La cause de cette plainte remonte au 14 septembre 2012. Thierry Robert decide de camper à la préfecture pour réclamer des contrats aidés supplémentaires pour sa commune. Expulsé, il s’effondr au bas de l’escalier du parvis de la préfecture, victime d’un malaise. Thierry Robert affirme avoir été brûtalisé et que son immunité parlementaire a été violée. Le député-maire s’en sort avec [une ITT (interruption totale de travail) de cinq jours]urlblank:http://www.zinfos974.com/Thierry-Robert-ne-veut-plus-travailler-ni-meme-discuter-avec-le-Prefet_a47266.html .
D’après Imaz Press, « plusieurs protagonistes dans cette affaire ont déjà été auditionnés (par la « police des polices », ndlr), dont Jean-Luc Marx et Richard Bometon. D’autres auditions, dont celles de journalistes qui étaient sur place lors des événements, sont prévues« .
Rappelons également que le lendemain, une conférence de presse de Thierry Robert devant la préfecture avait dégénéré, deux journalistes ayant [été agressés]urlblank:http://www.zinfos974.com/Plusieurs-journalistes-pris-a-partie-par-des-partisans-de-Thierry-Robert_a47267.html par ses hommes de main. Le Quotiden avait d’ailleurs déposé une plainte.