
Thierry Robert:
"Madame la Ministre, on connait tous, l’intérêt particulier que vous portez au tourisme.
Cependant, il est évident que seule la volonté politique de considérer les outre-mer comme des territoires ayant la capacité de devenir une réelle valeur ajoutée pour la France permettra d’instaurer la dynamique souhaitée.
Je pense ici à la défiscalisation outre-mer couplée au crédit d’impôt, qui sont examinés cette semaine, et qui je l’espère sera pleinement soutenue par le Gouvernement.
Mais ma question s’oriente principalement vers le secteur du tourisme, qui représente le véritable pilier de développement des économies ultramarines. 90% de notre tissu économique est composé de TPE PME dont les activités sont en grande partie liées au tourisme.
Ainsi à La Réunion, nous avons pour objectif d’accueillir 600 000 touristes chaque année d’ici 2015 mais l’absence de choix stratégiques d’avenir en concertation avec les territoires ultramarins remet en cause cette ambition.
D’autre part, le prix exorbitant des billets d’avion vers notre destination empêche la venue en nombre de touristes sur nos territoires.
La Réunion fait partie des 3 destinations les plus chères au monde depuis Paris, comment attirer des touristes français mais aussi européens et internationaux dans de telles conditions ?
On parle ici de 1500 euros pour un aller-retour Paris Réunion en période rouge.
Par ailleurs, trouvons nous normal que certains soient obligés de passer par Maurice pour rejoindre Paris afin de payer moins cher.
Madame la Ministre, quelles actions le Gouvernement entend-t-il mener pour baisser le prix des billets d’avions, afin de permettre non seulement la relance de l’économie via le tourisme mais également d’assurer une meilleur mobilité des jeunes ultramarins."
Mme Sylvia Pinel, ministre de l’artisanat, du commerce et du tourisme.
"Monsieur le député, vous m’interpellez sur la situation du tourisme dans les territoires d’outre-mer. Depuis ma prise de fonction, je n’ai jamais cessé de considérer que les territoires d’outre-mer, et celui de la Réunion en particulier, sont une chance pour le développement de toutes nos destinations. Vous aurez noté que, lors de l’installation du nouveau conseil d’administration d’Atout France, j’ai voulu montrer une attention toute particulière à ces territoires en nommant une élue de l’outre-mer pour porter ce message de développement du tourisme dans les territoires ultramarins, mais aussi pour prendre en compte les spécificités que vous évoquez.
"Madame la Ministre, on connait tous, l’intérêt particulier que vous portez au tourisme.
Cependant, il est évident que seule la volonté politique de considérer les outre-mer comme des territoires ayant la capacité de devenir une réelle valeur ajoutée pour la France permettra d’instaurer la dynamique souhaitée.
Je pense ici à la défiscalisation outre-mer couplée au crédit d’impôt, qui sont examinés cette semaine, et qui je l’espère sera pleinement soutenue par le Gouvernement.
Mais ma question s’oriente principalement vers le secteur du tourisme, qui représente le véritable pilier de développement des économies ultramarines. 90% de notre tissu économique est composé de TPE PME dont les activités sont en grande partie liées au tourisme.
Ainsi à La Réunion, nous avons pour objectif d’accueillir 600 000 touristes chaque année d’ici 2015 mais l’absence de choix stratégiques d’avenir en concertation avec les territoires ultramarins remet en cause cette ambition.
D’autre part, le prix exorbitant des billets d’avion vers notre destination empêche la venue en nombre de touristes sur nos territoires.
La Réunion fait partie des 3 destinations les plus chères au monde depuis Paris, comment attirer des touristes français mais aussi européens et internationaux dans de telles conditions ?
On parle ici de 1500 euros pour un aller-retour Paris Réunion en période rouge.
Par ailleurs, trouvons nous normal que certains soient obligés de passer par Maurice pour rejoindre Paris afin de payer moins cher.
Madame la Ministre, quelles actions le Gouvernement entend-t-il mener pour baisser le prix des billets d’avions, afin de permettre non seulement la relance de l’économie via le tourisme mais également d’assurer une meilleur mobilité des jeunes ultramarins."
Mme Sylvia Pinel, ministre de l’artisanat, du commerce et du tourisme.
"Monsieur le député, vous m’interpellez sur la situation du tourisme dans les territoires d’outre-mer. Depuis ma prise de fonction, je n’ai jamais cessé de considérer que les territoires d’outre-mer, et celui de la Réunion en particulier, sont une chance pour le développement de toutes nos destinations. Vous aurez noté que, lors de l’installation du nouveau conseil d’administration d’Atout France, j’ai voulu montrer une attention toute particulière à ces territoires en nommant une élue de l’outre-mer pour porter ce message de développement du tourisme dans les territoires ultramarins, mais aussi pour prendre en compte les spécificités que vous évoquez.
Vous avez raison, le tourisme représente un enjeu essentiel du développement économique de nos territoires, car il est porteur de retombées et de recettes importantes, il est créateur d’emplois non délocalisables. Mais il souffre d’un manque de structuration de la filière, et c’est la raison pour laquelle j’ai souhaité mettre en place des contrats de destination. Pour le territoire qui est le vôtre, un contrat est en cours d’élaboration concernant les îles Vanille. Ces contrats de destination ont la particularité d’associer l’ensemble des acteurs publics, élus, collectivités, privés, les professionnels du tourisme ainsi que toutes celles et tous ceux qui concourent à l’élaboration d’un projet touristique : c’est le cas des acteurs de la culture, des sports, des loisirs, mais aussi des transports.
S’agissant du coût des billets d’avion entre la métropole et l’île de la Réunion, Frédéric Cuvillier et Victorin Lurel ont engagé un travail sur cette question. Nous en tirerons tous les enseignements. Nous conduisons également une politique de facilitation de délivrance des visas, qui intéresse tout particulièrement votre territoire."