Au total, le député est condamné à verser 74.000 euros de dommages et intérêts. D’une part à son ancienne assistante : 20 000 euros pour harcèlement sexuel et moral (que [nous avions révélé ]urlblank:https://www.zinfos974.com/Thierry-Robert-Son-ex-attachee-parlementaire-l-accuse-de-harcelement-sexuel_a101140.html [en mai 2016]urlblank:https://www.zinfos974.com/Thierry-Robert-Son-ex-attachee-parlementaire-l-accuse-de-harcelement-sexuel_a101140.html ) et 20 000 euros pour rupture abusive du contrat, pour des agissements entre septembre 2012 et octobre 2013. D’autre part à son ancien collaborateur, licencié pour faute lourde : 34.000 euros.
« Une affaire injuste », affirme Thierry Robert
Comme nous le révélions en mai 2016, « des remarques déplacées à connotation sexuelle » étaient reprochées par la plaignante, qui faisait part également « d’humiliation et d’agressivité en public ». « Lorsque je vous ai annoncé mon mariage, vous vous êtes étonné que je ne profite pas de la vie à mon âge, en sous entendant que vous les Réunionnais, vous aviez des talents au plan sexuel », lui écrivait-elle dans une lettre, où elle précisait : « Vous n’arrêtez pas de me faire des remarques sur les formes et mes tenues vestimentaires, notamment lorsque je porte des jupes ».
« Tu es sexy », « je t’emmènerai sur ma moto à La Réunion, tout le monde croira que tu es ma maîtresse », font partie des propos relayés par le Point. L’ancien maire de Saint-Leu lui aurait également confié avoir rêvé d’elle mais ne pas pouvoir lui donner de détails pour ne pas la choquer. Des propos confirmé par l’autre collaborateur.
« Je trouve cette affaire totalement injuste », a réagi le député, contacté par le journal, évoquant un changement d’attitude de ses collaborateurs suite au refus d’une augmentation et taclant : « Ils voulaient absolument racler de l’argent ». « À partir du moment où quelqu’un accuse, c’est forcément vrai. (…) Les propos d’une femme, c’est forcément vrai par rapport à un homme qui serait soi disant un harceleur permanent. Il y a un vrai souci. Comment la justice peut condamner sans preuve ? C’est extrêmement grave pour les hommes », poursuit-il. L’élu envisage de se pourvoir en cassation.