Revenir à la rubrique : Faits divers

Thierry Robert condamné à 5 ans d’interdiction de gérer

Le politique mais aussi chef d’entreprise a été reconnu responsable des fautes de gestion et de comptabilité de la SARL Construction et Location de l’océan Indien.

Ecrit par PB – le mardi 05 octobre 2021 à 17H49

Thierry Robert et son père sont désormais fixés sur leur sort. Les « éléments sont suffisamment graves pour justifier, alors qu’ils sont tous deux des mandataires sociaux avertis, à la tête de nombreuses autres sociétés, dont certaines ont déjà fait l’objet de liquidations judiciaires, de les évincer de manière durable du monde des affaires en prononçant à leur encontre une mesure de faillite personnelle d’une durée de cinq ans », a finalement prononcé la juridiction commerciale ce mardi. 

La société Construction et location de l’océan Indien avait été placée en liquidation judiciaire le 17 avril 2018. Des défauts de tenue de comptabilité, de poursuite abusive d’une exploitation déficitaire et des fautes de gestion ayant contribué à l’insuffisance d’actifs de la société avaient été relevées par le mandataire judiciaire. 

Pour Thierry Robert, la demande de faillite personnelle avait pour seule motivation de l’écarter de la vie politique. 

Le jugement du tribunal mixte de commerce de Saint-Pierre ce mardi implique également une interdiction de gérer durant 5 ans. 

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Soupçons d’emplois illégaux au cabinet de la Région : La stratégie d’enquête décriée par la défense

En début d’audience pour ce premier jour de procès, les 11 prévenus de la Région Réunion, dirigée par Didier Robert de 2010 à 2021, ont nié toute faute malgré les poursuites pour détournement de fonds, prise illégale d’intérêts et de recel après un contrôle de la Chambre régionale des comptes. L’enquête préliminaire a révélé des emplois potentiellement fictifs, des recrutements discrétionnaires et des rémunérations excessives. Les avocats de la défense contestent la procédure, arguant notamment de partialité et d’imprécision des motifs de poursuite.