
Thierry Robert, député-maire de Saint-Leu, rend hommage à Paul Vergès: "Monsieur Paul Vergès nous a quittés, j'en suis profondément attristé. Quoiqu'on en dise ou pense, il a été de ceux qui ont agi, qui ont fait avancer La Réunion et la France. Visionnaire et Homme du peuple, il a contribué à rendre les Réunionnais plus libres, plus égaux et plus dignes.
Il a eu d'illustres prédécesseurs, en premier lieu son père le Docteur Raymond Vergès, Léon de Lepervanche mais aussi Aimé Césaire qui ont contribué à faire reconnaître La Réunion et les Outremers comme des territoires à part entière dans la République.
Paul Vergès a défendu plus que l'égalité des territoires, l'égalité et la dignité des Hommes. Il a été un Homme debout lorsque les autres étaient assis. Et c'est cette citation d'Aimé Césaire qui me vient à l'esprit en pensant à lui : "Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur, car la vie n'est pas un spectacle, car une mer de douleurs n'est pas un proscenium, car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse."
Et finalement, malgré tout, celui qui a été si souvent "chassé" par la République, a fini par en être son deuxième personnage le plus important en présidant, même pour un instant, le Sénat comme si l'Histoire avait voulu qu'il soit réhabilité dans son combat. Je transmets mes plus sincères condoléances à sa famille, aux proches, aux amis, aux militants, à ceux qui ont combattu aux côtés d'un Homme qui n'est pas resté inactif pour son île, contre l'injustice, contre les abus d'Hommes sur d'autres Hommes. Et j'ai une pensée particulière pour ceux qui l'ont accompagné avec loyauté durant toute sa longue vie politique".
Il a eu d'illustres prédécesseurs, en premier lieu son père le Docteur Raymond Vergès, Léon de Lepervanche mais aussi Aimé Césaire qui ont contribué à faire reconnaître La Réunion et les Outremers comme des territoires à part entière dans la République.
Paul Vergès a défendu plus que l'égalité des territoires, l'égalité et la dignité des Hommes. Il a été un Homme debout lorsque les autres étaient assis. Et c'est cette citation d'Aimé Césaire qui me vient à l'esprit en pensant à lui : "Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur, car la vie n'est pas un spectacle, car une mer de douleurs n'est pas un proscenium, car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse."
Et finalement, malgré tout, celui qui a été si souvent "chassé" par la République, a fini par en être son deuxième personnage le plus important en présidant, même pour un instant, le Sénat comme si l'Histoire avait voulu qu'il soit réhabilité dans son combat. Je transmets mes plus sincères condoléances à sa famille, aux proches, aux amis, aux militants, à ceux qui ont combattu aux côtés d'un Homme qui n'est pas resté inactif pour son île, contre l'injustice, contre les abus d'Hommes sur d'autres Hommes. Et j'ai une pensée particulière pour ceux qui l'ont accompagné avec loyauté durant toute sa longue vie politique".