Dans le brouhaha qui a entouré la condamnation de Thierry Robert pour harcèlement sexuel et moral, un élément est passé inaperçu.
Dans ses déclarations devant les juges des Prud’hommes, la jeune femme a évoqué un "voyage professionnel" à Londres le 14 mai 2013 en compagnie du député de la 7ème circonscription, au cours duquel ce dernier lui a fait des avances très déplacées.
D’abord, il a insisté pour que personne ne soit au courant à la mairie de Saint-leu du fait qu’elle l’accompagnait car il ne voulait pas qu’"on croie que Marie* était sa maîtresse"…
C’est également lors de de déplacement qu’il lui a affirmé, selon les confidences recueillies par la psychanalyste, qu’"à la Réunion, aucun homme ne laisserait sa femme partir seule avec son employeur" et qu’il "était surpris qu’elle accepte ce déplacement".
Elle avait déclaré avoir été sur le qui vive pendant tout le séjour et avoir été soulagée une fois revenue à Paris.
Voilà pour le contexte. Mais que diable allait donc faire Thierry Robert à Londres?
D’après nos informations, comme le prouve une série de mails en notre possession et dont nous publions un extrait ci-contre, il s’y rendait pour négocier l’achat d’une franchise de fast food style KFC. Jusque là, rien de choquant.
Mais pourquoi a-t-il emmené Marie avec lui?
Tout simplement parce qu’il ne parle pas anglais et qu’il avait donc besoin d’une traductrice.
Et c’est là qu’apparaît le problème.
Marie est assistante parlementaire, payée avec de l’argent public pour effectuer un travail en rapport avec l’Assemblée nationale. Et il n’y a a priori aucun rapport entre un travail d’assistante parlementaire et celui de traductrice pour un patron qui souhaite acheter la franchise d’une chaîne de restaurants.
En lui ordonnant de l’accompagner, Thierry Robert n'a fait ni plus ni moins qu’un détournement de fonds publics. D'autant que comme le prouve un des mails que nous publions ci-dessous, le voyage de Marie a été payé sur le compte de son IRFM de député (Indemnité de frais représentative de mandat), c'est-à-dire par l'Assemblée nationale !
Certes, la somme en jeu n’est pas très importante. Peut-être un millier d'euros.
Mais elle est symbolique de la capacité de Thierry Robert à mélanger les genres en se servant de son poste de député et des avantages qui y sont liés pour mener ses activités d’homme d’affaires…
Dans ses déclarations devant les juges des Prud’hommes, la jeune femme a évoqué un "voyage professionnel" à Londres le 14 mai 2013 en compagnie du député de la 7ème circonscription, au cours duquel ce dernier lui a fait des avances très déplacées.
D’abord, il a insisté pour que personne ne soit au courant à la mairie de Saint-leu du fait qu’elle l’accompagnait car il ne voulait pas qu’"on croie que Marie* était sa maîtresse"…
C’est également lors de de déplacement qu’il lui a affirmé, selon les confidences recueillies par la psychanalyste, qu’"à la Réunion, aucun homme ne laisserait sa femme partir seule avec son employeur" et qu’il "était surpris qu’elle accepte ce déplacement".
Elle avait déclaré avoir été sur le qui vive pendant tout le séjour et avoir été soulagée une fois revenue à Paris.
Voilà pour le contexte. Mais que diable allait donc faire Thierry Robert à Londres?
D’après nos informations, comme le prouve une série de mails en notre possession et dont nous publions un extrait ci-contre, il s’y rendait pour négocier l’achat d’une franchise de fast food style KFC. Jusque là, rien de choquant.
Mais pourquoi a-t-il emmené Marie avec lui?
Tout simplement parce qu’il ne parle pas anglais et qu’il avait donc besoin d’une traductrice.
Et c’est là qu’apparaît le problème.
Marie est assistante parlementaire, payée avec de l’argent public pour effectuer un travail en rapport avec l’Assemblée nationale. Et il n’y a a priori aucun rapport entre un travail d’assistante parlementaire et celui de traductrice pour un patron qui souhaite acheter la franchise d’une chaîne de restaurants.
En lui ordonnant de l’accompagner, Thierry Robert n'a fait ni plus ni moins qu’un détournement de fonds publics. D'autant que comme le prouve un des mails que nous publions ci-dessous, le voyage de Marie a été payé sur le compte de son IRFM de député (Indemnité de frais représentative de mandat), c'est-à-dire par l'Assemblée nationale !
Certes, la somme en jeu n’est pas très importante. Peut-être un millier d'euros.
Mais elle est symbolique de la capacité de Thierry Robert à mélanger les genres en se servant de son poste de député et des avantages qui y sont liés pour mener ses activités d’homme d’affaires…

Dans ce mail adressé par Marie à l'autre attaché parlementaire, et dont Thierry Robert est en copie, elle lui précise que leur patron souhaite qu'ils voyagent tous les deux côte-à-côte et que les billets soient payés par l'IRFM, c'est à dire par l'Assemblée nationale

Dans ce mail, on entre dans le détail de la visite que s'apprête à effectuer Thierry Robert à Londres. A noter que Marie signe de son titre d'attachée parlementaire du député de la 7ème circonscription...

Un autre exemple de mail...