Plus que quelques heures de stress pour Valentin*, il va enfin savoir si son fils a contracté la Covid-19. Dimanche soir, son fils de trois ans a une poussée de fièvre. Rien d’alarmant pour les parents puisque le thermomètre ne dépasse pas 38° et que la fièvre du petit est partie au réveil. Mais la nuit, la situation s'empire. Le mal de tête de l’enfant revient, mais cette fois le mercure monte à 40°. Le matin, les parents résidant à Saint-Denis amènent l’enfant chez le médecin qui prescrit à l’enfant de faire un test PCR. C’est là que la galère commence.
Valentin appelle plusieurs laboratoires, mais ceux-ci ne peuvent effectuer le test pour une raison : ils n’ont pas d’écouvillons adaptés aux enfants de moins de 10 ans. Le père de famille se tourne alors vers le CHU, mais après 2h de tentatives infructueuses pour obtenir un rendez-vous, il se tourne vers l’ARS, d’autant que l’enfant est scolarisé. Là encore, personne ne répond.
Finalement, c’est au CHU de Saint-Benoît que la famille va finir par obtenir un rendez-vous ce mercredi. "Ce sont les seuls qui nous ont demandé une ordonnance. Il serait indispensable que les personnes avec des symptômes constatés par un médecin se fassent dépister en priorité", s’agace le père de famille.
Les laboratoires au maximum de leur capacité
Prioriser les dépistages, c’est également le souhait des laboratoires. Contacté, un laboratoire dionysien a affirmé que les laboratoires de l’île sont arrivés à saturation analytique. "Les automates qui analysent les échantillons tournent au maximum de leurs capacités, on ne peut pas en avoir d’autres. Nous sommes à plus de 1 000 tests par jours depuis la mi-août et le retour des vacances. La meilleure solution serait de pouvoir limiter l’accès au test pour pouvoir filtrer", indique une biologiste.
Depuis une ordonnance du 28 mai 2020, les tests PCR sont remboursés pour tout assuré à sa demande et sans prescription médicale. L’une des conséquences est une croissance exponentielle du nombre de dépistages, que les laboratoires ont bien du mal à suivre. Certains espèrent donc une priorisation des prises en charge afin de pouvoir se concentrer sur les cas les plus susceptibles d’être positifs.
*Nom d'emprunt
Valentin appelle plusieurs laboratoires, mais ceux-ci ne peuvent effectuer le test pour une raison : ils n’ont pas d’écouvillons adaptés aux enfants de moins de 10 ans. Le père de famille se tourne alors vers le CHU, mais après 2h de tentatives infructueuses pour obtenir un rendez-vous, il se tourne vers l’ARS, d’autant que l’enfant est scolarisé. Là encore, personne ne répond.
Finalement, c’est au CHU de Saint-Benoît que la famille va finir par obtenir un rendez-vous ce mercredi. "Ce sont les seuls qui nous ont demandé une ordonnance. Il serait indispensable que les personnes avec des symptômes constatés par un médecin se fassent dépister en priorité", s’agace le père de famille.
Les laboratoires au maximum de leur capacité
Prioriser les dépistages, c’est également le souhait des laboratoires. Contacté, un laboratoire dionysien a affirmé que les laboratoires de l’île sont arrivés à saturation analytique. "Les automates qui analysent les échantillons tournent au maximum de leurs capacités, on ne peut pas en avoir d’autres. Nous sommes à plus de 1 000 tests par jours depuis la mi-août et le retour des vacances. La meilleure solution serait de pouvoir limiter l’accès au test pour pouvoir filtrer", indique une biologiste.
Depuis une ordonnance du 28 mai 2020, les tests PCR sont remboursés pour tout assuré à sa demande et sans prescription médicale. L’une des conséquences est une croissance exponentielle du nombre de dépistages, que les laboratoires ont bien du mal à suivre. Certains espèrent donc une priorisation des prises en charge afin de pouvoir se concentrer sur les cas les plus susceptibles d’être positifs.
*Nom d'emprunt