
Les rapports sexuels, fellations, préservatifs… Aucun sujet n’est tabou pour l’équipe de l’association Rive qui organise un Testing day aujourd’hui en bas de la rue Maréchal Leclerc au niveau de l’Espace Océan. Après 10 ans de Testing day à La Réunion a pour slogan : "In ti goute pou konèt tout".
Le public est accueilli par des bénévoles de l’association et des professionnels de santé ce mercredi qui répondent à toutes leurs questions concernant le VIH, mais pas seulement. Si le dépistage du virus du Sida se fait rapidement sur place, c’est aussi le cas pour l’hépatite B, l’hépatite C, la syphilis et le diabète.
Des brochures et des préservatifs sont aussi disponibles sur les stands. "Les préservatifs partent par poignée de main, affirme Catherine Gaud, présidente de l’association, avec le sourire. Mais on leur donne des conseils avant qu’ils ne repartent avec".
Apprendre à mettre un préservatif dans le noir
Des conseils comme la façon correcte de mettre un préservatif. Une boite avec deux trous, un pour chaque main, et un godemichet à l’intérieur permet ainsi de tester ses compétences en terme de pose de préservatif "en condition", c’est-à-dire dans le noir.
Car deux erreurs sont communes: poser le préservatif à l’envers, le réaliser, et le remettre à l’endroit. "Les sécrétions contiennent quelques spermatozoïdes mais surtout le virus, s’il y en a un, explique une bénévole. Il faut donc jeter le préservatif et en prendre un autre". Autre erreur : ne pas enlever la bulle d’air dans le réservoir, ce qui peut favoriser les déchirures du préservatif au moment de frottements.
Le public est accueilli par des bénévoles de l’association et des professionnels de santé ce mercredi qui répondent à toutes leurs questions concernant le VIH, mais pas seulement. Si le dépistage du virus du Sida se fait rapidement sur place, c’est aussi le cas pour l’hépatite B, l’hépatite C, la syphilis et le diabète.
Des brochures et des préservatifs sont aussi disponibles sur les stands. "Les préservatifs partent par poignée de main, affirme Catherine Gaud, présidente de l’association, avec le sourire. Mais on leur donne des conseils avant qu’ils ne repartent avec".
Apprendre à mettre un préservatif dans le noir
Des conseils comme la façon correcte de mettre un préservatif. Une boite avec deux trous, un pour chaque main, et un godemichet à l’intérieur permet ainsi de tester ses compétences en terme de pose de préservatif "en condition", c’est-à-dire dans le noir.
Car deux erreurs sont communes: poser le préservatif à l’envers, le réaliser, et le remettre à l’endroit. "Les sécrétions contiennent quelques spermatozoïdes mais surtout le virus, s’il y en a un, explique une bénévole. Il faut donc jeter le préservatif et en prendre un autre". Autre erreur : ne pas enlever la bulle d’air dans le réservoir, ce qui peut favoriser les déchirures du préservatif au moment de frottements.

"Tout le monde doit se faire dépister"
Des discussions gênantes pour certains, qui préfèrent ne rien savoir. "Mais la politique de l’autruche est le meilleur moyen de tomber malade, affirme la présidente. Une goutte de sang donne un résultat immédiat et se fait gratuitement et anonymement ».
Catherine Gaud rappelle ensuite que cette goutte permet de fournir un traitement en cas de résultat positif, "qui permet de vivre une vie normale avec une espérance de vie normale". "Vous allez mourir d’autre chose, mais pas du Sida", ajoute-t-elle.
"Sans dépistage, la maladie est très lente donc on peut passer 10 ans sans savoir qu’on est positif, contaminer d’autres personnes et en mourir", insiste-t-elle.
"Tout le monde doit se faire dépister au moins une fois dans leur vie, même ceux qui ne sont pas à risque, et il est plus important de se faire dépister si on a déjà eu un rapport sexuel ou une fellation sans protection", conclut Catherine Gaud.
Et ça marche : en moyenne sur un Testing day, sept à huit personnes repartent avec des résultats positifs pour l’hépatite B ou C, la syphilis ou le diabète, et une personne avec le VIH.
Petit rappel: le dépistage est efficace seulement trois mois après un rapport non protégé, le temps que les anticorps se développent.
Des discussions gênantes pour certains, qui préfèrent ne rien savoir. "Mais la politique de l’autruche est le meilleur moyen de tomber malade, affirme la présidente. Une goutte de sang donne un résultat immédiat et se fait gratuitement et anonymement ».
Catherine Gaud rappelle ensuite que cette goutte permet de fournir un traitement en cas de résultat positif, "qui permet de vivre une vie normale avec une espérance de vie normale". "Vous allez mourir d’autre chose, mais pas du Sida", ajoute-t-elle.
"Sans dépistage, la maladie est très lente donc on peut passer 10 ans sans savoir qu’on est positif, contaminer d’autres personnes et en mourir", insiste-t-elle.
"Tout le monde doit se faire dépister au moins une fois dans leur vie, même ceux qui ne sont pas à risque, et il est plus important de se faire dépister si on a déjà eu un rapport sexuel ou une fellation sans protection", conclut Catherine Gaud.
Et ça marche : en moyenne sur un Testing day, sept à huit personnes repartent avec des résultats positifs pour l’hépatite B ou C, la syphilis ou le diabète, et une personne avec le VIH.
Petit rappel: le dépistage est efficace seulement trois mois après un rapport non protégé, le temps que les anticorps se développent.

927 personnes atteintes du VIH/Sida
En 2015, 927 personnes vivant avec le VIH/Sida étaient suivies par les CHU Nord et Sud de l’île. Il y a eu 37 nouveaux cas de VIH découverts dont trois au stade Sida. 71% d’entre elles sont des hommes et 29% des femmes.
En 2015, 927 personnes vivant avec le VIH/Sida étaient suivies par les CHU Nord et Sud de l’île. Il y a eu 37 nouveaux cas de VIH découverts dont trois au stade Sida. 71% d’entre elles sont des hommes et 29% des femmes.