A 57 ans, originaire de Montpellier, Terry Rossberg vient de loin. En 2016, il décide de poser ses valises sur notre île pour être au plus près de ses enfants et petits-enfants. Mais on lui découvre une tumeur.
“ A mon arrivée à La Réunion, je n’ai pas pris le temps de trouver un boulot car on m’a découvert une tumeur à la tête, opérée avec réussite il y a un an. Lorsque j’ai appris que j’avais un cancer, j’ai voulu vivre le temps qu’il me restait à ne faire que ce que je voulais. C’est à partir de là que j’ai fait ces créations avec la récup et le détournement d’objet. Mais je tiens à souligner qu’aujourd’hui je suis sorti normalement de cette maladie et je vais très bien. Je n’ai d’ailleurs aucun traitement ni chimio juste un suivi ”.
Cette passion de bricoler, d’inventer des choses avec tout ce qui lui passe entre les mains, il l’a depuis son enfance. Terry a essayé de tenter de s’inscrire à l’école Boulle qui enseigne l’art à Paris mais la vie l’a contraint à choisir un métier de commercial plus simple et plus prompt à lui assurer le quotidien et l’alimentaire. Cela ne lui a pas empêché de faire une ou deux créations par an que ce soit de la sculpture sur bois, sur pierre ou métallique ou encore de la peinture sur toile ou décorative sur véhicules de compétition.
“ Je dessinais plutôt très bien depuis tout petit grâce à ma maman qui pratiquait la peinture artistique. Et j’ai commencé à bricoler, à faire de la mécanique et à utiliser des outils dès l’âge de 11 ans car mon père réparait et se fabriquait ses propres véhicules tout-terrain pour aller en forêt ou en brousse à Libreville au Gabon. Lorsque j’ai eu 17 ans, mon père a eu un très grave accident et est rentré en France en 1983. J’ai dû abandonner mes projets de faire une école d’art et commencer à travailler dans le premier métier que j’ai trouvé, c’est à dire la vente de matériaux “.
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