Naïl Varatchia, le Réunionnais de 23 ans, prédicateur salafiste appelé l’Égyptien, avait été condamné à sept ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris en juin 2017 pour « apologie du terrorisme » et « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste ». Après avoir été rejeté de mosquées réunionnaises pour ses propos extrémistes, il avait monté son propre groupe.
Deux de ses élèves, les jumeaux Thomas et Anthony, étaient jugés hier. Un procès qui devait avoir lieu en août devant le tribunal pour enfants du palais de justice de Paris mais qui a été renvoyé. Convertis à l’Islam un an seulement avant d’être approchés par Naïl Varatchia, ils auraient depuis plusieurs mois abandonné la religion. Ils ont écopé une peine respective de deux ans et à un an de prison avec sursis avec mise à l’épreuve pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste. « Le juge n’a pas suivi les réquisitions du procureur de la République qui demandait à ce que leurs peines soient pour partie au moins ferme », écrit Le Quotidien.
Selon Naïl Varatchia, il aurait eu jusqu’à 17 élèves. Les deux jumeaux faisaient partis des plus endoctrinés ; sans compter six autres que les enquêteurs soupçonnent d’être partis combattre en Syrie.