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Terrorisme : La sœur de la djihadiste réunionnaise Sandia Gaia en garde à vue

Partie rejoindre son conjoint radicalisé en Syrie en 2014, la Portoise fait partie des 20 fugitives échappées des camps kurdes entre 2019 et 2020. Alors que celle-ci est considérée comme potentiellement dangereuse, la France se montre inflexible quant à son éventuel retour.

Ecrit par Régis Labrousse - Isabelle Serre – le lundi 24 janvier 2022 à 13H38

Sandia Gaia, née en juillet 1990 au Port, s’est échappée d’un camp kurde, ainsi que l’a révélé le journal Le Parisien en mai 2020. La trentenaire faisait partie de la vingtaine de femmes détenues dans les camps kurdes du nord-est syrien depuis octobre 2019 qui seraient parvenues à se faire la belle, profitant des instabilités politiques.

Parmi les fugitives, treize Françaises seraient encore dans la nature, dont la Portoise, sous le coup d’un mandat d’arrêt ou de recherche délivré par la justice française.

La plus emblématique d’entre elles est la veuve d’Amedy Coulibaly, auteur de l’assassinat de la policière et de l’attaque de l’Hyper Cacher en janvier 2015 en région parisienne. Condamnée à 30 ans de réclusion criminelle, elle est toujours introuvable.

Radicalisée par amour pour son conjoint 

Sandia Gaia a quitté son île natale en 2014 pour rejoindre le Djihad en Syrie. Comme ses consœurs fugitives, elle chercherait à regagner la France et bénéficierait d’aide familiale pour survivre. La mère de famille se serait radicalisée pour suivre le mouvement initié par son conjoint, attiré par les rangs d’organisations terroristes. Selon nos informations, elle aurait perdu contact avec un de ses enfants, vraisemblablement décédé. 

La France inflexible

La sœur de la djihadiste répond actuellement aux enquêteurs de la sûreté départementale. Une information Zinfos974. Selon les premiers éléments, elle est la seule dans la famille à être susceptible d’envoyer de l’argent à sa sœur afin qu’elle se soigne et se nourrisse. Une famille inquiète qui souhaiterait la voir regagner le sol français malgré les risques d’y être jugée voire emprisonnée.
 
6.000 enfants et 3.000 mères de nationalité étrangère, dont 10% issues de pays de l’Union européenne, se trouvent dans les camps situés dans le nord-est de la Syrie. La France serait la première concernée avec 250 enfants sur place et de nombreuses veuves.

Alors que le Danemark, la Finlande ou l’Allemagne ont accepté de rapatrier leurs plus jeunes ressortissants et leur mère, la France reste inflexible. Le retour sur le territoire national de ces enfants ne peut se faire que pour les orphelins ou les enfants dont les mères ont accepté de se séparer. Quant à ces dernières, la France ne souhaite pas les voir revenir.

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