Parmi les fugitives, treize Françaises seraient encore dans la nature, dont la Portoise, sous le coup d’un mandat d’arrêt ou de recherche délivré par la justice française.
La plus emblématique d’entre elles est la veuve d’Amedy Coulibaly, auteur de l’assassinat de la policière et de l’attaque de l’Hyper Cacher en janvier 2015 en région parisienne. Condamnée à 30 ans de réclusion criminelle, elle est toujours introuvable.
Radicalisée par amour pour son conjoint
Sandia Gaia a quitté son île natale en 2014 pour rejoindre le Djihad en Syrie. Comme ses consœurs fugitives, elle chercherait à regagner la France et bénéficierait d’aide familiale pour survivre. La mère de famille se serait radicalisée pour suivre le mouvement initié par son conjoint, attiré par les rangs d’organisations terroristes. Selon nos informations, elle aurait perdu contact avec un de ses enfants, vraisemblablement décédé.
La France inflexible
La sœur de la djihadiste répond actuellement aux enquêteurs de la sûreté départementale. Une information Zinfos974. Selon les premiers éléments, elle est la seule dans la famille à être susceptible d’envoyer de l’argent à sa sœur afin qu’elle se soigne et se nourrisse. Une famille inquiète qui souhaiterait la voir regagner le sol français malgré les risques d’y être jugée voire emprisonnée.
6.000 enfants et 3.000 mères de nationalité étrangère, dont 10% issues de pays de l’Union européenne, se trouvent dans les camps situés dans le nord-est de la Syrie. La France serait la première concernée avec 250 enfants sur place et de nombreuses veuves.
Alors que le Danemark, la Finlande ou l’Allemagne ont accepté de rapatrier leurs plus jeunes ressortissants et leur mère, la France reste inflexible. Le retour sur le territoire national de ces enfants ne peut se faire que pour les orphelins ou les enfants dont les mères ont accepté de se séparer. Quant à ces dernières, la France ne souhaite pas les voir revenir.